CENIT portavoz de la regional exterior de la cnt-ait

"SI CADA REFUGIADO ESPAÑOL NARRASE SIMPLEMENTE LO QUE HA VIVIDO, SE LEVANTARÍA EL MÁS EXTRAORDINARIO Y CONMOVEDOR DE LOS MONUMENTOS HUMANOS" FEDERICA MONTSENY, 1978

30 marzo, 2006

POUR L’UNITE DES ANARCHO-SYNDICALISTES !



jeudi 30 mars 2006

Les militants du Syndicat Interco Paris Nord de la CNT AIT et de la 2ème UR-CNT étaient réunis aujourd’hui en Assemblée générale pour tirer les conclusions de leur communauté de vue anarcho-syndicaliste.
C’est l’aboutissement de plus d’un an de réunions communes qui ont permis de conclure à un total accord sur les principes, tactiques et finalités de l’ anarcho-syndicalisme, ceux qui fondent l’essence même de la CNT et de l’AIT.
L’Assemblée générale a donc décidé ce jour de mettre fin à une division aberrante qui n’aurait jamais dû avoir lieu, produit de prises de pouvoir bureaucratiques manifestant les luttes intestines qui traversaient la CNT d’Espagne en Exil notamment après la mort de Franco.
Aujourd’hui ces considérations historiques sont largement dépassées.
Toutefois les militants de la CNT-AIT seront toujours attentifs à ce que des actes de pouvoirs qui ont été à l’origine des différentes séparations de ces dernières années ne puissent pas se reproduire. Ce qui implique que la CNT doit renouer avec un fonctionnement réellement anarchiste.
Face aux attaques toujours plus dures du Capitalisme, de l’Etat et de leurs serviteurs réformistes, l’unité des anarcho-syndicalistes est primordiale.
La division nous affaiblit, l’union nous renforce.
Sur Paris et sa région, les militants de la 2ème UR CNT et du SIPN CNT AIT scellent leurs retrouvailles en fusionnant leurs deux structures, et ils appellent les militants anarcho-syndicalistes sincèrement attachés au développement d’un projet communiste libertaire à rejoindre la CNT-AIT.
Pour la révolution sociale,
Vers le communisme libertaire !
Salutations anarchosyndicalistes.
L’AG des militants de la CNT-AIT -Paris / Nord
Pour nous contacter :
CNT AIT
BP 4 75421 PARIS Cedex 9
http://cnt-ait.info
¡POR LA UNIDAD DE LOS ANARCOSINDICALISTAS!

Jueves 30 de marzo de 2006

Los militantes del Sindicato de Oficios Varios de París Norte de la CNT AIT y de la 2ª UR- CNT han estado hoy reunidos en Asamblea general para extraer las conclusiones de sus comunes puntos de vista anarcosindicalistas.
La culminación de más de un año de reuniones conjuntas ha permitido concluir un acuerdo total sobre los principios, tácticas y finalidades del anarcosindicalismo, que fundamentan la esencia misma de la CNT y de la AIT.
La Asamblea general ha decidido pues, este día, poner fin a una división aberrante que no habría debido producirse nunca, producto de tomas de poder burocráticas, expresión de las luchas internas que atravesaban la CNT de España en el Exilio, principalmente después de la muerte de Franco.
Hoy estas consideraciones históricas están ampliamente superadas.
Sin embargo los militantes de la CNT-AIT estarán siempre vigilantes a que las actuaciones de poderes que estuvieron en el origen de las diferentes separaciones de los últimos años no puedan reproducirse. Lo que implica que la CNT debe restablecer un funcionamiento plenamente anarquista.
Frente a los ataques siempre más duros del Capitalismo, del Estado y de sus servidores reformistas, la unidad de los anarcosindicalistas es primordial.
La división nos debilita, la unión nos refuerza.
En Paris y su región, los militantes de la 2ª UR CNT y del SIPN CNT AIT sellan su reencuentro fusionando sus dos estructuras, y convocan a los militantes anarcosindicalistas sinceramente comprometidos con el desarrollo de un proyecto comunista libertario a unirse a la CNT-AIT.
¡Por la revolución social,
Hacia el comunismo libertario!
Saludos anarcosindicalistas
La Asamblea General de militantes de la CNT-AIT- París / Norte
Para contactar con nosotros:
CNT AIT
BP 4 75421 Paris Cedex 9
http://cnt-ait.info
http://www.cnt-2eme-ur.org/
contact@cnt-ait.info

29 marzo, 2006

Trois millions de raisons de continuer !


Paris, le 29 mars 2006 :
Trois millions de manifestants ce mardi 28 mars ! Et c'était un jour de semaine...soit trois millions de grévistes ! Les salariés du public comme du privé ont su se mettre en grève pour être nombreux à exprimer haut et fort leur rejet du CPE et au-delà, de la précarité.
Et Monsieur de Villepin reste inflexible. Il ne s'agit plus de croire qu'il fait le sourd. Comment être sourd à ce raz de marée ? Que dit Monseur de Villepin, en clair ?Que les moyens de grève sont illégitimes et que la grève est dépassée...Que peu lui importe l'ampleur de la protestation populaire. Que quel que soit le nombre des grévistes, ils seront toujours quantité négligeable. De fait, il prend le risque d'affirmer que seul compte le vote d'une loi par une poignée de députés, lesquels, on le sait bien, n'ont de cesse de précariser davantage les travailleurs, obsédés par leur volonté de renforcer l'exploitation capitaliste. D'ailleurs, ce mépris s'affiche dans la seule réponse concrète qui est adressée à la jeunesse : des centaines d'interpellations, des centaines de garde à vue, des peines de prison et des violences policières. Nous les dénonçons toutes.Alors, que reste-t-il aux trois millions de grévistes du 28 mars après ce record de mobilisation dans la grève ?
A faire savoir au premier ministre et à tous les gouvernements que la légitimité des travailleurs n'est pas une simple rhétorique ! Que les moyens de production sont entre nos mains. Que les trains, les écoles, la nourriture, les bâtiments, les livres, et tout ce qui fait leur quotidien de ministres, n'est pas l'effet d'un clic d'ordinateur mais le fruit du labeur de millions de salariés. Il semble que le premier ministre, depuis sa tour d'ivoire, l'ait oublié.
A nous de le lui rappeler ; bloquons le pays !Puisque personne ne travaille à notre place, que personne ne décide à notre place !
La CNT appelle l'ensemble des salariés, des chômeurs, des précaires et des sans-papiers à rejoindre les étudiants et les lycéens dans la grève en participant aux assemblées générales, pour que secteur par secteur, nous construisions, à la base, la grève reconductible. Elle salue aussi la mobilisation exemplaire de la jeunesse.
Pour le retrait de la "loi sur l'égalité des chances", pour le retrait du CPE et du CNE, grève générale !

28 marzo, 2006

Manifestación y el mitin-fiesta el 1 de abril en Madrid


12 h: salida de la manifestación desde Avda. Albufera (metro Portazgo)
14 h: llegada de la manifestación a 'Jardín Campo del Toro' (metro Miguel Hernández). A la conclusión de la manifestación un orador dará un mitin
14.30 h.: se abrirá la barra con cervezas, refrescos y bocadillos. Puestos de difusión, animación callejera (teatro, malabares, etc.)
16 h.: inicio del mitin-fiestapresentadores: Moncho Alpuente y Quique Babasoradores: Luis Fuentes, José Luis Palacios, Manoli, Rafael Corrales y Antonio Baena.músicos: Quique Babas, Windsurfin, El hombre delgado, Moakara (bomba de reflexión masiva), Minister, Sin Dios, Puah, y sorpresas y colaboraciones
24 h: fin del acto

27 marzo, 2006

¡PARA HACER RETROCEDER AL ESTADO Y A LA PATRONAL: SÓLO CONTAMOS CON NOSOTROS MISMOS!



Pour faire reculer l'Etat et le patronat, Ne comptons que sur nous même !
Voilà plusieurs semaines que nous avons engagé la lutte contre le CPE. De manifs en grève, chaque journée de lutte apporte une pierre à l'édifice de la riposte sociale. Déjà, le gouvernement vacille et commence à parler « d'aménagement » et de « retrait », tout en réprimant, en tabassant au besoin. L'issue est incertaine, mais, sur nos lieux de travail, d'étude, et sans nos quartiers, il nous faut continuer à nous organiser, à convaincre autour de nous et à accroître le rapport de force. Nous sommes nombreuses et nombreux dans la rue, mais si universités et lycées sont mobilisé-e-s, la mobilisation des travailleuses et travailleurs est encore timide.
Pourquoi cette faible mobilisation des travailleuses et travailleurs?
Parce que la répression patronale, dans le secteur privé, vise à intimider les salariés qui font grève, avec le chantage au licenciement. Parce que dans le public, il y a encore du chemin à faire pour que chacun et chacune se sente concerné : on a construit plus que jamais la division en faisant de la lutte contre le CPE une lutte de « jeunes » : le CPE n'est qu'une étape dans l'offensive patronale, qui, après le CNE et en attendant le Contrat de travail Unique (la même précarité pour tout le monde), vise à liquider le code du travail, à accroître les logiques d'exploitation déjà en oeuvre. Après les retraites, la sécu, l'appétit patronal est sans limite. Ces vautours nous volent déjà chaque jour le fruit de notre travail, cela ne leur suffit pas ! Face à une classe capitaliste bien organisée, disposant de puissants relais médiatiques, et d'un bras armée, l'état, les organisations de luttes ont souvent une attitude défaitiste. Les partis politiques ne visent qu'à se préparer une place au soleil aux prochaines échéance électorales. Les bureaucraties syndicales organisent le décalage entre les luttes (grève étudiante et lycéenne le 23, grève interpro le 28). Seuls quelques syndicats de lutte et sections syndicales de base, minoritaires, font réellement l'union avec les étudiants. Pourtant dans toutes les organisations syndicales, nombreuses et nombreux sont celles et ceux, qui, à la base veulent en découdre. La démoralisation, l'absence de perspective, les défaites accumulées faute de stratégie pèsent aussi durement sur les capacités de mobilisation collective. Il nous faut reconstruire un rapport de force à la base dans les entreprises. Cela n'a rien de facile, mais nous le pouvons, si nous le voulons, et si nous luttons ensemble. Chacun dans son coin, ça ne sert à rien, on perd. C'est tous ensemble qu'il faut lutter.

Comment gagner ?
Les luttes victorieuses du passé nous donnent quelques pistes : en reprenant nos affaires en main, en tapant là où ça fait mal : au portefeuille les patrons : la grève et sa généralisation interprofessionnelle, les blocages, la paralysie des transports, les occupations. Pour cela il nous faut intervenir dans nos syndicats, sur nos lieux de travail, de vie, d'étude. Ne pas laisser aux politiciens et aux bureaucrates l'organisation de la lutte. Confronter le discours dominant. Les patrons et l'Etat ne sont jamais autant nerveux que quand on passe de la bataille d'opinion à l'action directe sur l’appareil de production et sur les profits, des perspectives électorales à l'offensive dans la lutte des classes. Plus nous serons nombreuses et nombreux, plus nous ferons perdre du pognon aux requins de la finance, plus ils reculeront.

Et après ?
Quelle que soit l'issue du combat, la lutte ne doit pas s'arrêter là. Parce que leurs avancées sont faites de nos reculs. Parce que le CPE n'est qu'un stade de plus dans la précarité et l'exploitation. Parce que l'idée de l'égalité économique et sociale, n'a rien d'une utopie. Elle est la seule alternative à la barbarie capitaliste. Pas d'égalité réelle sans abolir le salariat, sans remettre en cause la division dominant-e/dominé-e, sans mettre à bas l'Etat et les patrons, sans partager les richesses, sans reprendre le contrôle des moyens de production et d'échange.
Pour cela, il nous faut nous organiser, pour faire face à l'isolement, dans les périodes difficiles. Dans les syndicats, dans les structures de lutte (coordinations, collectifs...), en mettant nos forces en commun, en se gardant des politiciens et des bureaucrates nous pouvons construire la riposte pour autogérer la société.
Toutes les dynamiques autogestionnaires construisent, ici et maintenant, les conditions d'une autre société, dans laquelle nous gérerions l'économie avec comme seul but la satisfaction de nos besoins.

Groupe de Seine Saint Denis
www.c-g-a.org
Adresse : C/o La mauvaise réputation, 20, rue Terral 34000 Montpellier

25 marzo, 2006

CeNiT nº 979


Ya están en la red varios artículos del quincenal de los cenetistas de la Regional Exterior, que los disfrutéis, si queréis colaborar, suscribiros, enviar comentarios o ayudar económicamente, podéis escribir a
CeNiT-CNT,
33 Rue des Vignoles,
75020 PARIS,
FRANCE
o enviar un e-mail a
¡saludos anarcosindicalistas!

EL PORVENIR DE LA SOCIEDAD VISTO POR UN POLÍTICO PROFESIONAL


Que me dispensen los lectores la añadidura del adjetivo "profesional" al político. Todos sabemos que el remunerado en cualquier ejercicio de la sociedad se le designa profesión, pues: profesional. Mas, todos los que les interesa la política, si político se define entre otros "adjetivo relativo a la organización y al gobierno de los asuntos públicos" - relativo también a un concepto particular del gobierno de un país, o mejor dicho: "credos políticos". Si ello se le remunera, no cabe la menor duda que, al igual que un doctor, un profesor, minero, agricultor, etc., se determina en profesión de…, pues el político puede denominarse con el adjetivo profesional.
Me inspiran estas definiciones, que obran en cualquier diccionario, sobre una emisión televisiva en "Canal+" del día 1° de marzo, cuyo invitado en la emisón de Deniso era el conocido ministro del interior Sarkozy. Se le pedía por los entrevistadores su directiva sobre los emigrados, con su declaración y ordenanza de su ministerio como relativo a las necesidades del país… No creo nada ha inventado de lo ya soportado por la emigración en el pasado, recuerdo que yo de niño en el país que nos vió nacer, se repetía la maldición del gitano, el eterno nómada, cuando amenazaba a su contrincante con la frase: "que te vea en Francia y sin papeles". De ese tema, que no es mi intención de comentar en ese trabajo, se pasó al tema riguroso del mencionado ministro, la INSEGURIDAD, que ya en otros trabajos publicados hemos comentado. Hizo una manifestación, que en un país, considerado como democrático, fue difícil de digerir para quienes la oímos. Después de inquerir, fuese escuchado por su experiencia de 30 años de vida como "político profesional", así de claro, apareciendo como en una edad de cincuentanero; su profesionalismo estaba en sus estudios para abogado, o ejerciendo ya esa profesión. Que tuviera sus aspiraciones políticas, sociales u otras, nadie puede discutirlas, pero un profesionalismo al particular, que se me excuse, yo no entiendo así. En suma, declaró que la violencia de los adultos empezaba ya de niño, había que prevenir y controlar desde ya la escuela de los párvulos, cuando esos bebés manifestaban actos violentos, y esa previsión podía evitar el clima de inseguridad que se está produciendo. Como ya alguien y sobre el particular a la respuesta de la delincuencia con la frase: "Gaffe aux bébés".
Esta manifestación me revoltó hasta el extremo de encontrarla mil veces desplazada. Como para hacernos creer que la violencia condena al humano desde su nacimiento; es decir, nacemos ya predestinados. Mismo los animales con un instinto y sin intelecto puede cambiar según el medioambiente que vive o se desarrolla. Sobre los medios a emplear tampoco inventa nada, a condición de poner todos los medios que necesita el niño para llegar a hombre, sin necesidad de que una violencia predomine, puesto que la enseñanza para el niño es prepararlo para ser hombre. Pero que nuestro ministro empiece a culpabilizar al niño, al niño como hereditario a la violencia, puede entenderse su propio eslogan ya para los de tierna edad: "cero para la tolerancia".
Si se aceptan esos principios, veamos si la culpabilidad o sea los efectos, cuales son las causas que lo producen y tendremos también que culpabilizar al patrón adulto y sus accionistas de una empresa, que para ganar más dinero echa al pacto del hambre al productor, su asalariado que no necesita por múltiples razones, como ha ocurrido en este país en particular desde la década de los setenta del siglo pasado, durante la revolución industrial, que en poco tiempo de casi cero de parados forzosos entre asistidos y no asistidos, cinco millones de trabajadores de toda profesión andaban buscando empleo para poder subsistir. Y ya pasados treinta años, la mayoría de ellos sin asistencia alguna o muy menguadas. Cabe la pregunta siguiente: "¿Cuáles son las soluciones que le quedan? ¿Mendigar, robar o suicidarse?" Entonces, señores "políticos profesionales", ¿dónde y cómo empieza la violencia y se convierte en delincuencia? Si es, como se nos dice, desde ya niño, todas las entes humanas privilegiadas, que disfrutan de todos los medios económicos, que jamás agotan para transcurrir su vida opípera, y en este país considerado como el mentor de los derechos humanos, ¿cómo se puede consentir, que millones de seres humanos se privan de lo necesario para vivir? ¿Dónde se encuentra el verdadero delincuente? ¿Qué hacen los políticos profesionales para evitarlo?
Esperamos respuestas, que jamás vendrán por ellos mismos; y porque en principio ellos hacen partida -lo quieran o no- de las dichas entes privilegiadas.
por P. PERALTA
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

66 AÑOS DESPUÉS, RECORRIDO AL REVÉS


En varias ocasiones hemos leído artículos en CeNiT sobre el itinerario que en 1939 fue seguido por civiles y hombres en armas del ejército vencido (no convencido) de la República española abandonada por las democracias vecinas. También el libro de José Fortea me inspiran estas reflexiones y divagaciones.
Salimos de nuestro domicilio y seguimos un trayecto por carreteras y autopistas que han sido frecuentadas por numerosos exiliados. En el departamento del Loiret, donde empezamos nuestra vida de exiliados, aún quedan en vida algunos testigos de la triste época. En el Cher, Alliers y Puy de Dôme sabemos que resisten todavía varios compañeros a pesar de las dolencias propias de la edad avanzada. Seguimos por la carretera nacional n° 9 en dirección de Montpellier, donde un compañero de 96 años vive y últimamente nos dirigió una carta emocionante. Nos decía que en la residencia para ancianos le llaman el abuelo siendo el más anciano. La edad no le impide asistir a las reuniones del SOV de Montpellier. Todavía lee sin gafas. Por la Langdocienne en dirección de la frontera española pasamos por Béziers, donde hubo una fuerte concentración de compañeros. Pasamos cerca de Agde, ciudad en la cual en 1939 fueron retenidos y vigilados los Josés, Jacintos y demás Antonios… Nos acercamos a la ciudad de Bram, donde nuestros padres y abuelos al igual que Jaimes, Benitos, Fernandos y Franciscos fueron encerrados y vigilados. Pasamos cerca de St. Cyprien, playa muy concurrida en verano y que en 1939 lo fue por una multitud de residentes forzados sobre la arena, cercados con alambradas de puas y vigilados por soldados en armas. No muy lejos se encuentra Argelès sur Mer: en las mismas condiciones vivieron hombres, mujeres y niños de manera muy precaria, bajo las intemperies sin techo para cobijarse… y como dicen los ingleses: Remember! Pasamos por Rivesaltes donde mal vivieron durante dos y tres años mujeres y niños hasta 1942 y en condiciones más que precarias. Los Luisa, Pilar, Pedro, Antonio, Francisco llevan en ellos esta pesadilla dolorosa. Muchos de los que han vivido estas étapas han fallecido. No los olvidamos. Hicimos una parada en Millas, donde vivió nuestro buen amigo y compañero José Porquet, con el cual en varias ocasiones hemos pasado unos días durante el periodo de vacaciones.
Siguiendo nuestro itinerario en dirección de Saillagouse, donde disfrutamos una semana que nos hizo olvidar el trajín cotidiano. Pasamos por Ille sur Têt, donde en febrero 39 hubo un centro de acogida bien organizado para los recien llegados en tierras francesas. Prades, Villefranche de Conflant y Mont Louis: hicimos una parada y subimos hasta la "Citadelle", en la cual fueron concentrados los Pedro, José, Bautista, Bernabé y Juan, todos los que pudieron salvarse de los barbaros. Lo que quedaba de la 26 división allí fue encerrada. Las condiciones según un testigo no fueron tan duras como en Argelès y otros campos (Gurs o Vernet d'Ariège por ejemplo).
Nuestra estancia en la Cerdaña francesa nos permitió hacer excursiones por senderos de montaña, el lago des Bouillouses y parte de los primeros kilómetros del río Segre, todo muy pintoresco. Subimos en coche hasta la estación de esquí del Puigmal y bajando nos paramos en un pueblo cito Ste Léocadie, donde descubrimos la existencia de un museo permanente dedicado al dibujante caricaturista Josep Bartolí, que fue famoso durante la República española. Pudimos apreciar dibujos muy expresivos de lo que vivieron los hombres, mujeres y niños durante los años trágicos, provocados por el fascismo internacional con la bendición de la Iglesia siempre cómplice.
Visitamos Font Romeu y el horno solar de Odeillo. Quisimos hacer un recorrido con el tren amarrillo (Train jaune) y pasamos por Bourg Madame. Por este puesto fronterizo bajo el frío de febrero 1939 la 26 abandonó todo el material y "a pie por carretera después de mucho andar" llegaron a Mont Louis. Visitamos la enclave española de Llivia que se va extendiendo a base de viviendas secundarias de Catalanes de Lérida, Gerona y Barcelona incluso.
La semana demasiada pronto se terminó y emprendimos la dirección de la Cataluña española pasando por Andorra. El trayecto es muy pintoresco pero la travesia de Andorra la Vella fue excesivamente penible. Imposible encontrar una plaza de aparcamiento. La polución debido a la cantidad de coches hacía el aire irrespirable. No nos detuvimos mucho y entramos en España, la Seo de Urgell y dirección de Lérida. Por esta carretera se ven anunciados varios pueblos que Fortea cita en su libro, como Agramunt, Artesa de Segre, Balaguer, La Foradada, Sort etc. Dirección de provincia de Tarragona hasta la orilla del Mare nostrum, donde nos reunimos con unos amigos. Lo pasamos muy bien pero todo no fue de color de rosa. Llegamos tarde para ver en vida una prima que mucho hemos apreciado y sentimos en lo más profundo su desaparición.
Pasamos unas horas en Barcelona y fuimos a encontrar un compañero en Badalona quien nos hizo visitar el local de la CNT que reune condiciones perfectas. Salimos dirección de la Provenza, animados por la imagen alentadora de lo que hemos visto en Badalona pero también con tristeza por la perdida de nuestra prima. La vida continua y después de una semana de reposo en las cercancias del Mont Ventoux regresamos a nuestro domicilio dispuestos a seguir aportando nuestro grano de arena mientras las fuerzas nos acompañen.
por Valentin MONTANÉ
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

LA IGLESIA Y EL JUEGO DEL DINERO= HIPOCRESÍA


Amigo lector, quizás no estes al corriente de la implicación creciente de la iglesia católica en los juegos de dinero en Australia. El nivel de compromiso es revelador de una actitud más general hacia la industria del juego, que revela una inversión creciente desconocida en la industria mundial.
Se sabe ciertamente que el catecismo de la iglesia es equívoco a ese respecto. Esté indica que el juego es un problema solamente cuando priva alguien de lo que le es necesario a su imprescindible y al de su prójimo. Esta ambigüedad permite a la iglesia invertir en la industria, directamente al nivel organizador o indirectamente en el plan personal.
Por tan lejos que uno se acuerde, en Australia, la iglesia ha organizado veladas de "bingo" en los clubs, por unas monedillas puede el jugador entregarse a un juego (inocente) de azar dotado de premios.
Mucho tiempo no fue raro de ver curas en los hipódromos. En la muy puritana Irlanda hace algunos años un cura católico figuraba en una emisión de téle dando informaciones hípicas desde el púlpito, después de su sermon dominical; y seguidamente filmado apostando vestido de civil.
Y este otro de Melbourne, publicó durante varios años sus pronósticos en el periódico Winning Post, seguidamente montó una sala de juegos, con máquinas de poker, en el barrio de negocios de la capital del estado de Victoria. Los beneficios realizados debian ser destinados a la ayuda de los niños en dificultad, los directores de esta empresa "sin fines de lucro" recibieron unos 250 000 dólares australianos cada año.
En el año 2000, el gobierno provincial del estado, fue en la obligación de lanzar una campaña de 1.8 millones de dólares contra el juego, pues un tercio de los jugadores con problemas en Australia son Victorinos. Con esas máquinas de monedas en los barrios la iglesia ingresaba millones, fue tanto que un miembro católico del parlamento provincial de Nueva Gales del Sur, Peter Breen, fue obligado de escribir al papa, en el 2002, estimando inconcevible la estampa de J.P.2 en la entrada del club de Campbeltown, al sur de Sydney, adonde se encontraban docenas de máquinas. La estampa fue retirada pero no fue ese el único problema puesto por Sr Breen.
Indicó igualmente, que no era apropriado que el Campbeltown Catholic Club se preparara a un gasto de 50 millones de dólares para construir un "hotel turístico" cuando en mismo tiempo el "manager general" dijo en un interview, que dicho club había consagrado 7 millones en la financiación de escuelas confesionales durante los treinta años de existencia de dicho club.
La razón profunda del desinterés de los responsables, para la financiación de escuelas católicas, reside en el hecho que las subvenciones para las escuelas confesionales en Australia emanan de sumas pagadas por todos los contribuyentes, independientemente de sus propias convicciones. Esto es el producto de un juicio en el 1981, conocido por el asunto ´"Stade Aid" adonde el tribunal decidió que no existía la separación de la iglesia y el estado, y que el dinero público dado a las escuelas confesionales, lo era a título de enseñanza y no a fines religiosos"; lo que evidentemente es mentira.
A pesar de sus inversiones crecientes en la industria del juego, la iglesia católica no ha vacilado a lanzarse en una discusión ecuménica con otras confesiones tratando este problema. Es por pura hipocresía si las otras religiones, dichas mayores en Australia toleran este estado de hechos, cuando ninguna de ellas dispone de "social club" como la iglesia romana. La verdadera razón de ese silencio reside en el miedo de ver abrirse de nuevo la disputa religiosa que marcó la sociedad hasta los años 59-60.
A modo de conclusión, diremos que estamos largamente en las tinieblas en lo que son exactamente las finanzas del vaticano, incluyendo los juegos, a pesar de obras recientes como la de J. F. Pollard: Money and the rise of the Modern Papacy 1850-1950 (Cambridge 2005). De fragmentos de información ahora disponibles, extraídas de archivos romanos, Pollard revela que el vaticano especulaba sobre los mercados monetarios mundiales en los años 1932, al apogeo de la gran depresión. Esto antes de la entrada en el escenario de Roberto Calvi, banquero del vaticano, intermediario presunto entre la mafia el vaticano y bancos suizos. Esperemos con interés el proceso de los italianos, recientemente detenidos e inculpados de su asesinato en 1982, y esperemos que lleguen vivos al juicio. Como se sabe, Calvi fue encontrado colgado bajo un puente en Londres, con ladrillos en los bolsillos.
Es igualmente la cuestión de graves acusaciones a contra de un rico Mejicano, propietario de "hipódromos y cinédromos" y asociado al cardenal católico Mejicano, Juan Sandoval. El desahogado cardenal es objeto de una investigación, diligentada por las autoridades que lo ha dejado sin voz.
Las declaraciones de su socio fueron publicadas en el "magazine" (Mileno semanal) y reproducidas en (Miami Herald) " La iglesia católica dirige, por el banco del vaticano y via bancos suizos 49 casinos y 16 casinos flotantes en Europa.
Esos rumores son, en todo caso conformes al panorama australiano. Estimo que si las informaciones concerniendo la implicación de la iglesia católica en la industria del juego y otras actividades puestas en plaza pública, el escándalo podría ser de la misma importancia que el de los curas pedófilos.
Es tiempo de arrancar la máscara del vaticano. Es tiempo ya que los que detienen informaciones las pongan a conocimiento de todos.
¿Queda otro Martin Luter por aqui?
por Max Wallace
Cogido de "La Raison" N° 509
(Mensual de los Libres Pensadores.)
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

KURDISTÁN


Atrás de la cortina de la nueva democracia en Irak - Kurdistán

El Kurdistán tiene dos partidos políticos: el KDP (sigla en inglés para el Partido Democrático Kurdo) y el PUK (sigla en inglés de la Unión Patriótica del Kurdistán). El líder del KDP es Massud Barzani, y el secretario general del PUK es Jalal Talabani, quien ha sido seleccionado por la Asamblea Nacional como Presidente de la región de Kurdistán. El líder del KDP no tiene una dirección propia, por protección, pero tiene representantes en Europa, como en Londres, Berlín, Ankara y en Wáshington.
Aunque se crea que el KDP tenga un esquema democrático, explícito en su denominación, en realidad su sistema es tan rígido, totalitario y tirano como lo era el de los taliban de Afganistán o de las repúblicas islámicas, en las cuales todavía adoptan el poder de la ley "sharía". La verdad es que los kurdos del KDP son musulmanes del grupo sunita y no admiten la menor crítica a su autoridad.
El final del año 2005 ha sido realmente trágico para los periodistas y los escritores de Irak-Kurdistán. El escritor Kamal Sayid Qadir ha sufrido las consecuencias por sus críticas a la administración del KDP. El fue sentenciado a 30 años de prisión por el mero hecho de haber escrito dos artículos sobre la política de la región administrada por Massud Barzani.
Kamal Sayid Qadir es de origen kurda (de Iraq), pero vive en Austria. Después de haber publicado en internet los artículos criticando actitudes de los altos miembros del KDP, fue a participar de una reunión con algunos miembros del mismo partido en abril. En la reunión fue interceptado por agentes de la inteligencia del KDP y arrestado el 26 de octubre del 2005. El 19 de diciembre fue llevado a juicio y condenado por difamación de la autoridad kurda. El juicio, en abril, no observó las normas internacionales y se caracterizó en todo por la arbitrariedad islámica. Pocos minutos antes del juicio le avisaron al periodista Kamal Sayid Qadir del mismo, y durante el proceso él fue representado por un abogado determinado por la corte con el cual se encontró en el mismo momento y lugar del juicio. Después de una hora de sesión en corte, el escritor Kamal Sayid Qadir, quien se había confesado autor de los dos artículos en cuestión, fue sentenciado enseguida a 30 años de carcel.
Según noticias de Amnestía Internacional, Kamal Sayid Qadir desea elegir su propio abogado y mantiene que fue injustamente arrestado por haber publicado sus opiniones en internet. El ha empezado una huelga de hambre y se siente muy delibitado por los maltratos sufridos en la prisión. Necesita un médico y hasta mismo eso se lo han negado.
Nos preguntamos, qué clase de democracia existe en el Partido Democrático Kurdo, o qué clase de democracia fue llevada por los soldados americanos e ingleses, que han invadido Irak para salvarlo de la dictadura de Saddam Hussein. Al mismo tiempo que el dictador destituido recibe uno de los grandes abogados americanos, el famoso Ramsey Clark para su defensa, el periodista Kamal Sayid Qadir no recibió la menor muestra de defensa contra sus inquisidores. Esperamos que se haga una protesta internacional por la falta de justicia en el nuevo Irak/Kurdistán, y que por lo menos los periodistas escriban al embajador de la República de Irak en EE. UU., para que el mismo transmita al Presidente Barzani el repudio por la falta de libertad de expresión en su gobierno.
por Teresinka Pereira
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

RINCÓN POÉTICO


INDEPENDENCIA

¡Hermano! Quien quiere pretender
ser un independiente,
tiene primeramente que comprender
cuanto ese título es grande.

En toda conciencia,
pensar es un deber,
no esperes de saber
lo que los otros quieren.

Y debes admitir que el verbo
es vano sin acción
aunque éste exacerba
la resolución

Sin creerte un apóstol
obra con esperanza,
no esperes de saber
lo que harán los otros.

ANNE HONYMO
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

ENTREVISTA A NOAM CHOMSKY


"Por primera vez hay una internacional de la izquierda"

Transmitido originalmente en inglés por Radio Habana Cuba. Traducción de Cubadebate
La presente entrevista se realizó el 8 de febrero de 2006 en el Instituto Tecnológico de Massachussets, Boston, Estados Unidos, antes de la proyección del documental irlandés-cubano Misión contra el terror, dedicado a los Cinco prisioneros políticos cubanos encarcelados en los Estados Unidos por llevar a cabo acciones en Miami, Estados Unidos, para proteger a su país, Cuba, contra el terrorismo.
Noam Chomsky, observador y analista de larga data de la política mundial, saluda el actual surgimiento de gobiernos pro-socialistas en América Latina como verdadera señal de esperanza para la lucha de los países latinoamericanos por su soberanía económica y territorial. En la entrevista, el Profesor Chomsky señala que lo que está sucediendo actualmente es algo completamente nuevo en la historia del hemisferio
Destaca que también hay un espíritu de cooperación entre los dirigentes de varios países latinoamericanos que no existía antes. El desarrollo de los Foros Sociales Mundiales también puede considerarse como un fenómeno sin precedentes que se encamina hacia una participación más populista en los temas del Sur, como la pobreza, las enfermedades y la falta de educación. Asimismo, el Profesor Chomsky nos recuerda que el Presidente de Cuba Fidel Castro es considerado como un héroe en América Latina por su posición contra el imperialismo de los Estados Unidos.
En general, para América Latina, según Noam Chomsky, llegó la hora de la confianza y la esperanza.
Bernie Dwyer (RHC): Me recuerdo de una famosa canción irlandesa llamada ”The West´s Awake” escrita por Thomas Davis en memoria del levantamiento en 1798. Trata sobre el oeste de Irlanda dormido bajo el dominio británico durante cientos de años y cómo ella despierta de su profundo sueño y se levanta contra el opresor. ¿Pudiéramos ahora comenzar a esperar que el Sur despierte?
Noam Chomsky: Lo que está sucediendo es algo completamente nuevo en la historia del hemisferio. Desde la conquista española los países latinoamericanos han estado muy separados entre ellos y orientados hacia el poder imperial. También existen divisiones muy marcadas entre una elite rica minúscula y la inmensa población que sufre. Las elites enviaban su capital, hacían viajes, tenían una segunda residencia, enviaban a sus hijos a estudiar en un país europeo con el que su país estuviera estrechamente relacionado. Quiero decir, incluso los sistemas de transportación estaban orientados hacia el exterior para la exportación de recursos y así sucesivamente.
Por primera vez, comienzan a integrarse y en formas muy diferentes. Venezuela y Cuba constituyen un caso. MERCOSUR, que aún no está funcionando muy bien, es otro caso. Por supuesto, Venezuela acaba de integrar el MERCOSUR, lo que constituye un gran paso hacia delante y que fuera acogida con beneplácito por los presidentes de Argentina y Brasil.
Por primera vez la población india está siendo políticamente activa. Acaban de ganar las elecciones en Bolivia, lo que resulta muy notable. Hay una inmensa población india en Ecuador, incluso en Perú, y algunos de ellos están exigiendo una nación india. Ahora quieren controlar sus propios recursos. De hecho, muchos de ellos no quieren siquiera desarrollar sus recursos. Muchos no ven una razón para que se destruya su cultura y estilo de vida sólo para que las personas puedan sentarse en los embotellamientos del tránsito en Nueva York.
Además, comienzan a expulsar al Fondo Monetario Internacional (FMI). En el pasado, los Estados Unidos podían prevenir acontecimientos indeseables como la independencia en América Latina, mediante la violencia, apoyando los golpes militares, la subversión, la invasión y demás. Eso ya no funciona. La última vez que lo intentaron fue en el 2002 en Venezuela, los Estados Unidos tuvo que retirarse por las enormes protestas de América Latina y, por supuesto, el golpe fue derrotado desde adentro. Eso es muy nuevo.
Si los Estados Unidos pierden las armas económicas de control, se debilitará mucho. Argentina está precisamente desembarazándose del FMI, como ellos dicen. Están pagando las deudas con el FMI. Las reglas del FMI que siguieron tuvieron efectos totalmente desastrosos. Venezuela los está ayudando comprando parte de la deuda argentina.
Probablemente, Bolivia haga lo mismo. Bolivia tuvo 25 años de rigurosa adhesión a las reglas del FMI. Ahora el ingreso per cápita es menor que hace 25 años. Quieren desembarazarse de esto. Los demás países están haciendo lo mismo. El FMI es esencialmente el Departamento del Tesoro de los Estados Unidos. Es el arma económica que utilizan junto al arma militar para mantener el control. Eso se está desmantelando.
Todo esto está sucediendo a la luz de movimientos populares muy importantes que, en la medida que existieron en el pasado, fueron aplastados mediante la violencia, el terrorismo de estado, la Operación Cóndor, una monstruosidad tras otra. Ya esa arma no está a su disposición.
Además, está la integración Sur-Sur en marcha, de manera que Brasil, Sudáfrica y la India están estableciendo relaciones.
Y una vez más, las fuerzas bajo la superficie que están presionando todo esto son las organizaciones populares internacionales de un tipo que jamás existió antes; las que se reúnen anualmente en el foro social mundial. Hasta la fecha han surgido varios foros sociales mundiales que han dado lugar a otros foros regionales; aquí mismo en Boston hay uno y en muchos otros lugares. Estos son movimientos de masa muy poderosos de un tipo sin precedentes en la historia: las verdaderas internacionales. Todo el mundo ha hablado siempre de las internacionales de la izquierda, pero jamás hubo una. Este es el comienzo de una.
Estos acontecimientos son sumamente importantes. Para los estrategas estadounidenses esto constituye una pesadilla. Quiero decir, la Doctrina Monroe ya tiene 180 años de creada y los Estados Unidos no fueron lo suficientemente poderosos como para ponerla en marcha hasta después de la segunda Guerra Mundial, salvo en la región más cercana.
Después de la segunda Guerra Mundial pudo sacar a los británicos y a los franceses y ponerla en práctica, pero ahora se está desplomando. Estos países también están diversificando sus relaciones internacionales, incluidas las relaciones comerciales. De manera que hay muchas exportaciones a China y la aceptación de inversiones de China. Esto es particularmente válido en el caso de Venezuela, pero también de otros exportadores importantes como Brasil y Chile. Y China está ansiosa por tener acceso a otros recursos de América Latina.
A diferencia de Europa, China no puede ser intimidada. Europa se retracta si los Estados Unidos la miran mal. Pero China ha estado ahí durante 3,000 años y no presta atención a los bárbaros ni tiene necesidad de hacerlo. Los Estados Unidos temen a China, no es una amenaza militar para nadie, y es la menos agresiva de todas las potencias militares de envergadura. Pero no es fácil intimidarla. De hecho, no se puede intimidar. De manera que las interacciones de China con América Latina están atemorizando a los Estados Unidos. Asimismo, América Latina está mejorando sus interacciones económicas con Europa. China y Europa son ahora los principales socios comerciales entre ellas, o están muy próximas a serlo.
Estos acontecimientos están erosionando los medios de dominación del sistema mundial de los Estados Unidos. Y los Estados Unidos naturalmente están jugando con su carta más fuerte que es el ejército y la fuerza militar de los Estados Unidos es suprema. Los gastos militares en los Estados Unidos son casi la mitad de los gastos mundiales totales, tecnológicamente mucho más avanzados. En América Latina, el número del personal militar estadounidense es probablemente mayor que antes durante la Guerra Fría. Este marcado entrenamiento de oficiales latinoamericanos aumenta.
El entrenamiento de oficiales militares ha pasado del Departamento de Estado al Pentágono, lo que resulta significativo. El Departamento de Estado está bajo una supervisión un tanto débil del Congreso. Con ello quiero decir que existe una legislación que exige condiciones en materia de derechos humanos y demás. No están totalmente en vigencia, pero al menos están ahí. Y el Pentágono está en libertad de hacer lo que quiera. Además, el entrenamiento está pasando al control local. De manera que uno de los objetivos principales es lo que se llama el populismo radical, sabemos lo que quiere decir y los Estados Unidos están creando bases militares en toda la región.
Al parecer, por lo que está diciendo, los Estados Unidos están perdiendo la guerra ideológica y compensándola con el incremento de su presencia militar en la región. ¿Considera usted que Cuba es un actor clave para alentar y quizás influir en lo que está surgiendo actualmente en América Latina?
Fidel Castro, independientemente de lo que puedan pensar de él la gente, es un héroe en América Latina, principalmente porque se enfrentó a los Estados Unidos. Es la primera vez en la historia del hemisferio que alguien se enfrenta a los Estados Unidos. Nadie quiere estar bajo la bota militar, pero es posible que no puedan hacer nada al respecto. De manera que por esa razón solamente, es un héroe en América Latina. Chávez, igual.
El tema ideológico que tan correctamente mencionaste es la repercusión del neoliberalismo. Resulta sorprendente en los últimos veinticinco años, es abrumadoramente cierto, que los países que se han adherido a las reglas neoliberales han experimentado una catástrofe económica y los países que no prestaron atención a las reglas han crecido y se han desarrollado. Asia oriental se ha desarrollado con mucha rapidez ignorando totalmente estas reglas. Chile es considerado una economía de mercado pero eso resulta altamente confuso; su principal exportación es una compañía de cobre estatal muy eficiente nacionalizada durante el gobierno de Allende. Uno no obtiene correlaciones como esta en la economía con mucha frecuencia. La adhesión a las reglas neoliberales se ha asociado con el fracaso económico y la violación de las mismas con el éxito económico: es muy difícil no ver esto. Quizás algunos economistas lo pierdan de vista pero el pueblo no; el pueblo lo vive.
Sí, hay un levantamiento contra esto. Cuba es un símbolo. Venezuela es otro símbolo. Argentina, donde se recuperaron de la catástrofe del FMI violando las reglas y violándolas marcadamente, y expulsando al FMI. Bueno, esta es la cuestión ideológica. El FMI es simplemente un nombre para el arma económica de dominación que se está erosionando.
¿Por qué cree usted que este movimiento actual es diferente de la lucha que se libró antes? En Chile, por ejemplo, donde lograron derrotar a la dictadura militar. ¿Qué nos da más esperanzas en esta etapa específica de liberación para América Latina?
En primer lugar, en el decenio de 1960 había esperanzas en América Latina, pero ésta fue aplastada por la violencia. Chile transitaba por un camino dirigido hacia alguna forma de socialismo democrático pero sabemos lo que sucedió. Ese fue el primer 11 de septiembre en 1973, una verdadera catástrofe. La dictadura en Chile, que es una historia de horror que también condujo al desastre económico en Chile provocando la peor recesión de su historia. Entonces el ejército entregó el poder a los civiles. Aún está allí, por eso Chile aún no se ha liberado completamente. Parcialmente se ha liberado de la dictadura militar; y los demás países aún más.
De manera que, por ejemplo, recuerdo haber viajado a Argentina y Chile hace un par de años y la broma más común en ambos países era que el pueblo decía que hubieran querido que el ejército chileno fuera lo suficientemente estúpido como para declarar la guerra a Francia o a alguna potencia de importancia para que los hubieran derrotado y desacreditado y entonces el pueblo sería libre como en Argentina, donde el ejército quedó desacreditado por su derrota militar.
Pero ha habido un lento proceso en cada uno de estos países, Argentina, Brasil, Bolivia, y ha habido un proceso de derrocamiento de las dictaduras dominantes –dictaduras militares- que casi siempre han estado respaldadas y, algunas veces han sido hasta creadas, por los Estados Unidos.
Ahora se están apoyando los unos a los otros y los Estados Unidos no pueden recurrir a las mismas políticas. Tomemos el caso de Brasil, si Lula se hubiera postulado en 1963, los Estados Unidos hubieran hecho lo que hicieron cuando Goulart era Presidente en 1963. El gobierno de Kennedy simplemente planificó una dictadura militar. Tuvo lugar un golpe militar y se desembarazaron de eso. Y eso es precisamente lo que está pasando en todo el hemisferio.
Ahora, hay muchas esperanzas porque esto no pueden hacerlo y porque también hay cooperación.
También hay un movimiento hacia la independencia: política, económica y social, acceso a sus propios recursos, promoción de cambios sociales que puedan dar solución a los grandes problemas internos de América Latina, que son terribles. Y una gran parte de los problemas en América Latina son simplemente problemas internos. En América Latina, los ricos jamás han tenido responsabilidades. Hacen lo que quieren.
¿Cree usted que el reciente crecimiento y la fuerza de los movimientos sociales de amplia base en diversos países de América Latina han desempeñado un papel importante en el ascenso de gobiernos progresistas en la región?
No puede haber ninguna duda al respecto. América Latina cuenta, en mi opinión, con los movimientos populares más importantes del mundo: el MST (Movimiento de Trabajadores sin Tierra) en Brasil, los movimientos indígenas en Bolivia y otros. Eso representa el vigor y la vitalidad de la democracia en gran parte de América Latina hoy –denunciado en Occidente como ”populismo”, término que se traduce en ”amenaza para el gobierno de la elite con marginalización del pueblo en sistemas con formas democráticas pero sólo con sustancia limitada”, los naturalmente preferidos por el poder privado y estatal concentrado.
por Bernie Dwyer
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

EN ESTE DÍA...21 DE MARZO


Año 1598.— Hoy la diña un Felipe, de oficio rey, o rex, que sostuvo su sillón durante 42 años. Era hijo de un tal Carlos, del mismo oficio. Aunque eso de decir que era hijo de un tal Carlos es muy atrevido. Diremos que era hijo, por lo menos, de la mujer de este Carlos; una mujer que era muy visitada por los palaciegos en su catre y poltrona, o pol-tronada.) Una tronada cato-romana. Suyo es el calificativo de ARMADA INVENCIBLE que la inglesa destruyó aprovechando una tempestad, y como explicación de su derrota este Felipe dijo: YO NO HE ELEVADO MI FLOTA ARMADA PARA LUCHAR CONTRA LAS TEMPESTADES. (Que los abecedarios tienen letras y composiciones para decir todo y todo lo contrario.)
Año 1619.— En Marsella se firma la paz entre Francia y Argelia. (La idea de invadir -e imperar- ha sido permanente en todo kepi, cartuchera, melón, gorro, calota y simple sombrero de paja.)
Año 1790.— En Francia queda suprimida la gabela, o sea, el impuesto sobre la sal. (Cuanto más comías más sal empleabas. Algo ridículo pero prevaleció mucho tiempo. En España se le llamaba consumo para diferenciarlo de la contribución.)
Año 1792.— La revolución que intentan algunos franceses prima sobre todas las demás noticias de la hora. Uno de los hombres que más se distinguen luchando contra los monar-chiens se llama Robespierre. Luchaba contra los coronados y contra los coronables, más temidos éstos que los otros. Le ofrecían puestos y propinas y siempre los rechazó; debido a ello se le conoce con el remoquete de INCORRUPTIBLE. Pero, al fin, encontró su Líster, Caudillo, Duce y Führer, y el pobre Robespierre muere guillotinado. Crimen muy aplaudido en todos los altares. (¡Pobre humanidad!)
Año 1794.— Empieza el proceso de los hebertistas mezclados a especulaciones bancarias con entidades extranjeras y contrarrevolucionarias.
— Oficialmente hoy rige el calendario republicano. Doce meses de 30 días, 5 días los de 17, 18, 19, 20 y 21 de setiembre dichos días sansculotides, terminan el año.
Año 1795.— Los parisinos se muestran muy protestatarios reclamando pan y Constitución.
Año 1804.— Es ejecutado el duque de Enghien y se establece el código civil. (El duque, a fuer de odiar al sistema republicano, se enfrentó incluso contra los Bonaparte sirviendo a ciencia y conciencia al mando que imperaba en Inglaterra.)
Año 1822.— Contra el derecho de vivir y ganarte el pan sudando, que es lo que querían los revolucionarios y es lo que se encuentra escrito en la Biblia, existe la idea de poder sobre la que los gobernantes consolidan su poderío. Y firman una ley en París en la que se lee que las asociaciones y las reuniones no podrán hacerse sin la autorización expresa del que manda; si se hacen serán ilícitas y serán castigadas como delito equivalente también al delito de opinión por escrito, dibujo, mendicidad o vagabundaje, asociación de malhechores, etc. (En España esta misma ley fue votada en las Cortes por lo poco corteses diputados. Ley que llamaron DE VAGOS Y MALEANTES. Todo contra el que trabaja.)
Año 1824.— El Exilio ha sido muchas veces una segunda patria para todos los rebeldes. Igual que ahora aún tenemos CeNiT, este año los emigrados españoles disponen de un periódico titulado Ocios de Españoles Emigrados; hubo muchos pero éste fue el que más duró, leído por muy pocos. Fue el de más larga vida, una vida que sólo tuvo tres años y pico. Su contenido era de historia y erudición mezclados de alguna línea de crítica universal. Y, como ahora, los poderes del dinero, de la vela y del hisopo hacían de las suyas para hundirlo. Algo que le hizo mucho mal fue el prurito de algunas plumas que, no contentos con el espacio que tenían en él, se permitían dividir "amicalmente" a los emigrados. Olvidaban, como ahora, que una CONFEDERACIÓN tiene más fuerza que muchas CONFEDERACIONES.
Año 1871.— "Si París tiene el derecho de disponer de sí mismo, por el contrario ningún derecho tiene para disponer de Francia. Todo lo que al respecto puede hacer es dar el ejemplo, libre la nación para seguirle o no seguirle." Es un texto que aparece en el famoso paladín "Le Cri du Peuple". (Todos son divagaciones sociales.)
Año 1885.— En Barcelona Coca Padró hace una conferencia sobre la taquigrafía. Una novedad porque el arte de imprimir es raro. No es como en la actualidad que la impresión es fácil y está al alcance de cualquier cerebro, mano y bolsillo.
Año 1919.— En Hungría se proclama la República Comunista. (Es fácil una proclama, más, mucho más, que encontrar formación y educación comunista y republicana.)
Año 1933.— Estamos en república de Trabajadores de Todas Clases, título que camuflan incluso y sobre todo ensotanados y cuarteleros para llenarse cepillos y bolsillos. Un compañero de nuestra "Solidaridad Obrera" cae enfermo, lo llevan al hospital, los médicos le dicen que hay que operarlo, acepta e inmediatamente una enfermera -fanática monja de los catos- le dice: "que tiene que confesarse e ir a capilla ante el sa-cerdote, porque ante una operación hay que estar preparado por si acaso para que haya una puerta abierta en el cielo". El compañero reflexiona, no contesta y la monja le amenaza soberviamente. Esta media costilla era también de una clase trabajadora. (Diré que a mí me pasó lo mismo con los médicos de un hospital: herido en Cataluña, y después en Francia en el campo de concentración de St. Cyprien, así como con una bruja sevillana en Lavelanet. Me querían cortar el brazo para evitar gangrena, contesté que prefería morir gangrenado que vivir sin brazo. La bruja me dijo que ella me curaba si me arrodillaba, también le dije que prefería reventarme mejor que ser curado por brujerías. (Y… acerté, hace de ello más de sesenta años y aún vivo con mis dos patas y mis dos brazos.)
Año 1946.— Todavía el antisemitismo y el nazismo de quelque part está vigente. Lo afirma un documento extendido por la Organización Judía de Combate -O.J.C.- en el que dice que "al querer pasar los Pirineos para salvarse la policía alemana me perseguía porque sabía que yo era miembro del F.F.I. (Fuerzas Francesas del interior) reconocida por todos los clandestinos de su época como Organización Judía de Combate. Y que gracias a la solidaridad de varias montañeses franceses y españoles, los agentes del mariskalato nazi se perdieron. Pero, sin embargo, fue la policía del gran Cerdo ferrolano que dominaba en España, la que nos cogió. (¿El mariskalato nazi y el generalato español? Tal para cual. Lo dice un amigo de Ponzán conocedor de los pasos de la montaña y que tantos ingleses salvó. Aunque, no lo salvaron a él, dos días antes de terminarse la guerra. En manos de los mercenarios, las cosas van siempre así, lo dice su hermana Pilar Ponzán a quien fui a ver a Burdeos.)
Año 1966.— Se está estrechamente unidos en la Alianza CNT-UGT-STV (Confederación Nacional del Trabajo, Unión General de Trabajadores, Sindicato de Trabajadores Vascos) y en ella, el socialista Rodolfo Llopis informa de cómo fueron los refugiados españoles y qué hicieron en tanto que "maquisards". Entre los emigrados había principalmente los GUERRILLEROS ESPAÑOLES, los Garibaldinos italianos y los poloneses -judíos o no. Sobre este particular un gran hombre, Jean CASSOU, hace una buena descripción en su "Liberation de la Haute Garonne". (Hay que leerlo.)
por Cal ANDINO
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

DICHOS Y HECHOS


Probablemante, dentro de poco no se prestará atención a la participación de la mujer, cada vez más intensa y apropiada en la vida activa, a no importa que nivel de la sociedad.
Chile acaba de elegir a Michelle Bachelet a la presidencia, en un país que durante siglos fue templo del machismo, echando por tierra una nueva frontera y toda una serie de prejuicios inherentes a una actitud desplazada.
Esta quincagenaria dinámica, calurosa, con un recorrido personal y militante impresionante, encarna muy bien ese movimiento en curso en el cual las sociedadees democráticas ven a las mujeres romper ese "muro de cristal" que las impedia aspirar a un alto cargo electivo.
Ahora bien, si dicha elección tiene un alcance universal, una realidad se impone en el mundo: las mujeres solo dirigen siete países y cinco gobiernos. Es muy poco; en el universo político el hombre continua reinando.
En el seno de la Unión Europea los hombres se han inclinado tres veces. En Irlanda, Mary Mac Aleese, elegida en 1997, ha sido reelegida en 2004. Otra mujer, Mary Robinson, le había abierto la puerta, siendo la primera en acceder a la función de presidente de la República. Elegida en 1990, fue reelegida hasta 1997.
Finlandia ha reelegido de nuevo Tarja Halonen. La trayectoria personal y política de esta, presenta numerosas similitudes con la de Michelle Bachelet, además del hecho de que sean las dos de tendencia socialista, Tarja es una madre sin esposo en ruptura con la Iglesia…
Letonia había inovado en 1999 escogiendo, para representarla, Vaira Vike Freiberga, primera mujer del Este, a ser investida presidente. Fue reelegida en 2003 para un nuevo mandato de cuatro años. A la diferencia de sus colegas presidentes no ha sido elegido por el sufragio universal. El parlamento la nombró. No olvidemos a Alemania: Angela Merkel, que ha ganado en el último congreso europeo sus galones de líder de la Unión. La liberiana Ellen Johnson, que ha prestado juramento hace unos días, es la primera mujer presidente de la historia africana.
En cuanto al continente asiático, cuenta con dos presidentes, la una en Filipinas: Gloria Arroyo, nombrada en 2001, después de la destitución de José Estrada, la otra: Chandrika Kumaratunga en Sri Lanka.
Se espera ahora que los EE. UU. efectuen su revolución cultural. Algunos sueñan con un duelo Condoleeza Rice contra Hilary Clinton, dos mujeres capaces de sacar del letargo en el que está sumida toda elección norteamericana. Pero Condoleeza Rice ha reiterado su intención de abstenerse en 2008.
En Francia, en donde una ley sobre la paridad en política ha sido votada, tropieza a todo instante con una seria oposición, tanto de la izquierda como de la derecha, a tal extremo que hace de la representación varonil en el Parlamento hexagonal, una de las más numerosas de Europa.
Y como última prueba, tenemos los sarcasmos que han acompañado la candidatura de Ségolène Royal a la investitura presidencial de su partido por parte de ciertos "elefantes" del sexo masculino.
por S. FERNANDEZ CANTO
de CeNiT nº 979 de 21 de marzo

BUZON DE CENIT


Estimados compañer@s

En un CeNiT anterior aparecía una petición de búsqueda del compañero de Tarragona, Juan Mas.
En la relación de víctimas en el Baix Llobregat aparece el nombre de Josep Mas Montolin, rabasaire y miembro de CNT; acudió con otros a dinamitar el puente sobre el río Llobregat para permitir la huida; fue apresado y fusilado en el Campo de la Bota, enterrado en la fosa común con muchos otr@s. Lamentablemente, expertos de la ONU no pudieron investigar por las capas de cal viva que colocaban.
El sindicato de sanidad acompaña a quien lo desee, así como otros lugares históricos. Pasamos nota a Tarragona por si Josep Mas fuera algún familiar del desaparecido, contamos con la lista de otros 100…
Desearos Salut i Libertat
por la secc. sanitat CNT - AIT Bua

Queridos compañeros de la redacción de CeNiT
Van mis abrazos y un fraternal saludo a los compañeros que habéis decidido de dar continuidad a nuestro paladín CeNiT.
¡Ánimos y adelante! - Ramón GRIÑÓ

Amical y fraternalmente para el compañero y amigo Félix Álvarez Ferras
Tengo tu carta en mi poder, y me satisface por su estado moral de siempre, y así lo espero, en gran manera, ya que hombres de tu grandeza moral hoy en día son raros y escasean, si no fuera así, sería lo contrario y la moral nunca hizo una víctima.
La mala escuela es toda la culpa, ya lo manifestó el gran pedagogo Ferrer Guardia cuando lo iban a fusilar, y dijo: Tirar bien, muchachos, sé que no sois los responsables, y cayó por tierra ante el piquete de su fusilamiento.
Muchos han sido los hombres víctimas que cayeron después de Ferrer Guaris. Y no han terminado de caer por el mundo entero. Esta bestia inhumana, que se denomina humana, degenera cada día, y jamás otro ser viviente hubo - no existe tan dañino y peligroso. Y estos saltimbanquis van lanzando plegarias por catedrales y parroquias, con vírgenes de madera, incluso de hierro… y bronce. La cruz es lo que cuenta más a Cristo, le pesaban 90 kilos subiendo cuesta arrriba en su calvario. Pero la cruz que imitan los que se dicen ser sus discípulos no pesa 10 gramos y es sacrificio, ¿verdad, amigos religiosos? Si no pesara tanto, aún habría más religiosos como habrían más curas, obispos y frailes.
"Aquellos tiranos que a España vendieron al cuervo italiano y al buitre alemán."
Y los obreros en los frentes luchando y muriendo.
El adagio "¡No pasarán!" - Buenaventura Durruti su camino hay que seguir, para vivir de rodillas, y ¿qué nos importa morir?
Buenaventura Durruti, por tu amor y hombria fijastes la victoria y el triunfo de la Anarquia, Buenaventura Durruti y Ascaso, fijastéis la victoria y el triunfo sobre aquellos tiranos que a España vendieron, los obreros en los frentes, luchando, murieron gritando: ¡No pasarán!
Bueno, y en torno a mi salud y a mi edad, no puedo quejarme, porque todavía escribo sin lentes, y hago todo con una mano, la izquierda… La tengo mutilada por un accidente con un camión que cogieron en esta, del midi mandándome a fortificar, donde el río Ebro entra en el mar, en la Tamarisiere, no lejos del Aude; ahí creyeron los alemanes, que los aliados desembarcarían ahí, en el Midi, y se equivocaron y desembarcaron en Toulon y en el noroeste de Francia, en la Pas-de-Calais.
Recuerdo todos estos momentos, porque allí venían los autobuses de La Grande Combe, Nîmes, Sète, Agde, Lodève a Montpellier, de Béziers y otra parte. En fin, que tiempos aquellos por el ambiente confederal que hoy nos falta…n
Juan Claramunt Vilamajo
del CeNiT nº 979 de 21 de marzo

21 marzo, 2006

Llamamiento a la militancia libertaria .


Estimados compañeros :
En nombre del “Grupo pro revisión del proceso Granado-Delgado y de Apoyo a Pilar Vaquerizo” os solicitamos vuestra contribución paratestimoniar la solidaridad de los libertarios a la viuda del compañeroFrancisco Granado, ejecutado en 1963 junto con el compañero Joaquín Delgado.
Como sabéis, a Pilar Vaquerizo se le ha negado hasta ahora laindemnización que el Estado y luego las Autonomías concedieron a todaslas personas que fueron encarceladas durante el franquismo. La excusatambién la sabéis: “el no haber hecho el tiempo mínimo de prisiónexigido por la normativa que regula dichas ayudas”, al haber sidoejecutado 17 días después de haber sido detenido.
Pues bien, a pesar de nuestras campañas e inclusive de iniciativasparlamentarias pidiendo se pusiera fin a tan escandalosodiscriminación, el hecho es que ha ido pasando el tiempo y tampoco elGobierno socialista le ha puesto fin a esta vergonzosa injusticia.
Es pues por todo esto y por el hecho de encontrarse actualmente Pilaren una difícil situación económica y bastante delicada de salud, quehemos abierto una colecta con una contribución inicial de 200 Euros.
Dado que Pilar Vaquerizo reside en el sur de Francia, la colectasolidaria será coordinada por los compañeros Henri Melich y RenéAlvarez de Perpignan, quienes darán el estado de cuentas de la misma aquien la solicite.
Para enviar vuestras aportaciones desde otro país hay que hacerlomediante un ingreso bancario al Banco BNP, 19 Quai Vauban, 66000Perpignan, a nombre de :
Henri Melich y René Alvarez, como beneficiarios, indicando “Para PilarVaquerizo”,
a la cuenta n° 000 4327481,
y como "identificación internacional (IBAN)" : FR7630004700-5300-0043-2748-148,
y como “Identificación Internacional del Banco (BIC)" : BNP-AFRPPPP-G.
Y para contabilizar las apaortaciones conviene comunicarlo a :René Alvarez - 10, rue de Terrassac - 66600 Rivesaltes (Francia).
Fraternalmente
8 de marzo de 2006
Antonio Martín / Octavio Alberola“Grupo pro revisión del proceso Granado-Delgado y de Apoyo a PilarVaquerizo”
[Llamamiento a la militancia libertaria que ya estácirculando en España, Francia, Inglaterra y Suecia para aportar nuestrasolidaridad a la viuda de Francisco Granado ejecutado en 1963 por elfranquismo.]

20 marzo, 2006

Esto y aquello


LA CLAVE IMPERIAL
La guerra de Irak es la clave de nuestro tiempo. Pasarla por alto es hacer política de avestruz. Quizá en aquella cuna de civilizaciones confluyen todas las contradicciones de un sistema imperial que como pocos ha padecido la raza humana. Todos los protagonistas de la historia contemporánea tienen allí su asiento.
Pero se han tejido, y se tejen, sobre la guerra de Irak especies que no resisten una somera lectura. En primer lugar, lo del ”choque de civilizaciones” o el paternalismo occidental de democratizar el mundo islámico. Sería mucho más sencillo para los Estados Unidos liberalizar Arabia Saudita que Irak, porque ya en la península arábiga no sólo tiene viejas amistades que puede seguir haciendo las veces de marionetas sino que tiene el grueso de sus ejércitos en la zona.
El cuento del suministro petrolero parece todavía más inverosímil, aunque no deja de ser atractivo. Mucho se ha escrito sobre él. No vamos aquí a repetirlo.
Otra tesis bastante interesante es la de que Estados Unidos busca resguardar y ampliar el poder del genocida Estado de Israel en aquellas latitudes. Se basa en que Estados Unidos ha sido conquistada por los sionistas y el imperio no es otra cosa que el ejecutante del plan sionista de la dominación mundial, una leyenda que recuerda a la de los apócrifos ”Protocolos de los sabios de Sión” que tuvo su época y sus cinco minutos de fama.
Ahora, si no fueron las ”armas de destrucción masiva” las que movilizaron al ejército de los Estados Unidos de América hacia Mesopotamia, ¿qué fue entonces?
Los imperios jamás han pensado en términos reducidos aunque sus torpezas hayan sido infinitas. Luego de la Segunda Guerra Mundial solamente quedaron en pie dos imperios, con vastos territorios y abundante población. Ya ni Alemania ni Francia ni los Países Bajos, ni siquiera la misma Gran Bretaña, podían continuar siendo los polos del mundo que exigía la posguerra. Quedaron por tanto reducidos a capitales académicas, a sostener mal que bien imperios debilitados aunque todavía útiles y, Alemania, la gran orillada del reparto que los europeos se hicieron del mundo, quedó escindida.
China es la razón del movimiento de piezas que hace Estados Unidos a lo largo del mundo. Asia desde hace décadas lleva ya en sus manos las banderas del capitalismo. Se acumulan allí las riquezas más gigantescas de la raza humana y se pagan salarios de esclavos. Asia es el paraíso de los inversionistas; fue escenario, entre 1936 y 1945, de una guerra de castas, dirigida tanto por el Imperio Nipón como por la República Americana, y se diezmó todo el movimiento popular que había cobrado bríos desde principios del siglo pasado tanto en la Asia insular como en la continental.
Una muestra de ese movimiento social es el sindicalismo surcoreano, aguerrido como pocos y dolor de cabeza de las plutocracias continentales.
No es casualidad que tanto la India como China sean hoy por hoy las economías que más consumen energía a lo largo del planeta; hablamos de más de 2 mil millones de seres humanos. Pero siguiendo la lógica del imperio británico que sólo colonizaba las costas y los puertos, y dejaba las tierras interioranas para que anidaran en ellas todas las virtudes del tribalismo y del cantonalismo, el desarrollo industrial chino e indio es, básicamente, costero. Lo mismo pasa en Indonesia y en la península malaya.
Las olvidadas aldeas asiáticas, los pueblos del interior de China o de la India, seguirán siendo zonas alejadas del progreso occidentalizado. Anidará en aquellas zonas el mensaje redentor de todas las utopías aún existentes.
El nuevo imperio mundial, que ya no es británico pero sigue siendo anglosajón, sigue las leyes del desarrollo capitalista que surgieron en la segunda mitad del siglo XIX con la aplicación a la producción de los avances científicos y tecnológicos. Cualquier estudio somero sobre el desarrollo desigual de América Latina, bajo el influjo de británicos y estadunidenses, da pistas de cómo va siendo el desarrollo desigual de Asia. Para toda una tradición cultural, por ejemplo, Buenos Aires y Montevideo fueron las avanzadillas de la civilización en América del sur. Mas resultó un espejismo. Ya al despuntar la década de 1940 se demostró que los inmigrantes no habían hecho a la Argentina; sólo la habían disfrutado. No de otra forma se puede entender el surgimiento de un nacionalismo como el peronista.
Esto viene a cuento porque la gente cree que al Imperio sólo le mueve el interés crematístico; y no sólo es eso. Hay mucho racismo en la clave imperial, a pesar de Condolezza Rice y de Evo Morales.

por Floreal Castilla
de CeNiT nº 978 de 7 de marzo

Páginas vividas, 1939-2006


NO ES UN CUENTO, ES LA VERDAD
Al poner mi mano sobre una cuartilla, no es para pasarme el cepillo él mismo, ni por el mero hecho de mostrar ciertas cualidades, pero sí para sacar de las entrañas del pensamiento recuerdos de algo que nos deje marcados en nuestras personas de los "vencidos" de ese febrero sin lirios, cuando pasábamos, empujados por el fascismo, la frontera francesa.
Hoy quizás quedamos muy pocos de aquellos que formaban esa caravana, que por las carreteras de la Alta Cerdaña fueron conducidos por guardias mobiles a caballo aquellos componentes de la 26 División: mal nutridos y mal vestidos andaban como automatas sin ningún resorte humano.
Pasábamos la frontera el 10 de febrero 1939 por el pequeño pueblo fronterizo de La Tour de Carol, donde nos alojaron sobre la nieve, o que fue nuestro lecho, tirados sobre las laderas en los que vivimos durante unos días, sin agua y sin ningún elemento para hacerse el aseo. Con esa imagen se percataba el estado de esa larga caravana en el principio de nuestro exilio.
Pasando por los pueblos las gentes nos miraban con desolación, ya que por ellos era la primera vez que pasaba aquel "cuadro de Goya" del que éramos una imitación. El camino fue largo, además a pie y sin alimentarnos.
A la fin de nuestra larga marcha llegábamos a la fortaleza de Mont Louis, cuartel militar; nos dirijieron allí por el objetivo principal, ya que nuestro grupo formaba parte de una unidad libertaria, y ese impacto les daba miedo, ya que hicieron todos los posibles para que nuestra semilla no se extendiera por el suelo galo. Así estábamos vigilados por ese control militar muy rigido. El recibimiento en aquella fortaleza fue algo de indigno y inhumano de un país civilizado; nos tuvieron más de dos horas firmes sobre aquel patio completamente helado; su suelo era un espejo, después el cansancio y la calor de la marcha. (Excusarme si esta visión ya la describí en otro artículo.) Pero era algo de horrible de mantenerse sin poderse mover (y es por eso que me repito). Contra todos esos abusos de esas jerarquias sin sentido humano, nos dimos cuenta que había franquistas más allá de las fronteras.
Con la calor de la marcha y el frío de estar firmes había para volverse loco. Hubo alguno de nuestro grupo, que no pudiendo resistir más, pidieron alistarse a la Legión Extranjera. Era otra manera de desmoralizar nuestro firme equilibrio, no hubo ningún caso más.
Después de pernoctar dos horas en aquella posición dieron la orden de trasladarnos a las cuadras, donde teníamos cama en los fríos adoquines. Suerte, que nunca se olvidaron las mantas particulares, tan útiles.
Nuestro descontento era permanente, lo mostrabamos con nuestra presencia, ya que ellos consideraban que no éramos nada, nos debíamos de plegar a la obediencia, norma de todos los ejércitos. Cada día la situación se empeoraba. No tuvieron más que nombrar el compañero Belmonte, ex comandante de la 119 Brigada de la 26 División (antes "Durruti").
Los problemas cambiaron al cien por cien, primeramente nos dieron paja para poder dormir, el trato fue más humano, ya que el compañero Belmonte conocía sus hombres.
Al cabo de unos días fuimos trasladados con el tren a Vernet d'Ariège con vagones de animales. Al llegar en el campo nos dimos cuenta que sólo en la entrada había un edificio, el resto era un campo razo, que ya había servido en la guerra de 1914; en él no había ningún hangar ni una barraca de madera. Es verdad, que no esperabamos encontrar un hotel de tres estrellas. En ese terreno sólo había charcos de agua y de barro, y por la noche el reflejo de la luna. Sólo había en un rincón del campo un reducido hangar, donde seguramente habían sido instaladas las cocinas, durante la guerra del 14.
Con los compañeros afines hicimos muros de ladrillos de barro, que cortábamos del suelo, y con una rama de arbol, que pusimos en el techo y dos mantas, que servían para protegernos de la lluvia. Aquel mes de marzo llovió todo el mes: La Giboulette rendía su culto a la tradición. El día que salió el sol todos salieron de sus "hormigueros", gritando con alegría de ver con toda su esplendor el poderoso astro, donde pudimos secar la humedad que había sobre nosotros.
Había muchas deficiencias en el Campo, naturalmente, puesto que allí no había nada. Uno de lo más trágico era de caer enfermo, con la diarrea que allí a causa de la nueva nutrición la que hizo estragos… Pero si ibas a ver el médico, que fuera por un mal de muelas o una gangrena, el médico te daba el medicamento milagroso: una aspirina. Allí también se inauguró un cementerio, de otros tantos que hubieron por los Campos de Francia. Otro problema era la materia que evacuaban nuestros cuerpos, lo que comenzaba a invadir el Campo; aquel marasmo de ordago, con los billetes de Banco de la República que gondoleaban sobre estas. ¡No había papel! Vaya panorama…
Tuvimos el privilegio de estar guardados por soldados senegaleses, nosotros no fuimos nunca racistas.
Hoy tendríamos de hacer pagar las enfermedades, que recoltamos de nuestro pasaje en Francia, bajo el control de sus autoridades, los que intentaron hacernos salir del mapa. Ya lo dijo un diputado francés del país vasco en la Asamblea Nacional. Hay que enviarlos al fondo del Oceano, y un otro repitió: más al fondo - seguramente que esos señores pensaban en Cayena como para vulgares criminales. Nosotros hicimos la Revolución.
Tuvimos suerte de nuestra juventud y de las ideas que sustentábamos. Por eso hoy estamos todavía aquí para explicarlo sesenta y siete años después.

por Roldán

de CeNiT nº 978 de 7 de marzo



NOTA: (1) "Febrero sin Lirios" fue un poema que yo hice al entrar en Francia.

Trazos de unas vidas militantes

VALERO ARQUÉ, EN LA MEMORIA

El pasado día 19 de enero de este año 2006, nos dejaba Valero Arqué Sorolla a la edad de noventa años y después de no poder superar una gravísima enfermedad. Sus ojos se cerraron para siempre en Chaumont-sur-Loire, Francia, su lugar actual de residencia.
Comprometido con las ideas libertarias desde muy joven, nuestro compañero pertenecía a esa generación de hombres y mujeres que protagonizaron una de las épocas más intensas del Movimiento Libertario en la Fraga y Comarca del Bajo Cinca de los años treinta, del pasado siglo veinte, y que tanta trascendencia tuvo para Aragón y el resto de España.
En los años de la segunda republica, se asoció a la CNT y a la Sociedad Cultural Aurora, entidad, esta, filial de la CNT Fraga y que hacía las funciones de Ateneo Libertario, también fue alumno del veterano anarquista y maestro racionalista José Alberola.
Con el golpe de estado militar, y el estallido de la guerra, participa activamente y desde el inicio, en la defensa antifascista y en la instauración de las colectividades. A los pocos días y a su paso por Fraga de la Columna Durruti se alista voluntario y parte hacia el frente, además, formó parte de las milicias que la misma Columna desplazo hasta Madrid para apoyar su defensa.
Unos meses después, y cuando desde el gobierno se impone la militarización de las milicias, no estando de acuerdo con esta medida, abandona la Columna y regresa a su pueblo. Inmediatamente se incorpora a las labores que sus compañeros le encomiendan; trabaja y colabora en una de las colectividades agrarias.
Al poco tiempo, y con la llamada a quintas que el gobierno impone a todos los hombres que considera en edad militar, es enrolado forzosamente en el ejército de la republica combate en varios frentes y participa en la llamada Batalla del Ebro.
Al terminar la guerra parte hacia el exilio, un viaje sin retorno, que marcara para siempre el destino de nuestro compañero.
Son muchos los acontecimientos y las anécdotas, que nos dejamos en el tintero, esta es solo una muestra efímera, de una azarosa vida, entregada a la causa de la libertad. Sin duda alguna hemos perdido a un gran compañero y con él una parte de nuestra historia. Pero en el recuerdo, estará siempre su compromiso militante; su palabra certera y la bondad trasmitida en su gesto amable, será para nosotros/as como un destello de luz para continuar hacia adelante.
Aprovechamos desde aquí para dar el más sentido pésame a su familia, desde la CNT de Fraga y el Centro de Estudios Libertarios "José Alberola".

CNT Fraga,
Centro de Estudios
Libertarios "José Alberola"

Fraga 25 enero 2006
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Francisco BLANCO

El día 9 de febrero del corriente falleció el compañero Blanco a la edad de 93 años, militante del SOV de Perpignan.
El lunes 13 varios compañeros acudieron a un acto civil y sencillo, con la despida de su estimado hijo Liberto y familia fue incinerado en Canet Roussillon y sus cenizas esparcidas por el hijo y familia en el mar frente al monolita, que recuerda el Campo de concentración del año 1939. Y, después de 67 años, es en este lugar que tantas giras se organizaron después del año 1946.
Francisco nació en Zaragoza en el año 1912; de joven se afilió a la Confederación Nacional del Trabajo y a las JJ LL. En el 1936 se incorporó a un batallón confederal. En el mes de febrero (1939) pasó la frontera por Le Perthus, como tantos refugiados, para ingresar en los campos de concentración de Argelès en el "País democrático y de los derechos humanos"; trabajó en los batallones de trabajadores forzados, pero todo era bueno para salir del infierno de los campos…
A la muerte de Franco se fue a Zaragoza a dar un empuje a su querida CNT, regresó un tiempo después a Perpignan, en el sindicato al que siempre cotizó hasta el último momento. Fue secretario más de una vez, siendo un excelente compañero.
Nuestras condolencias a su hijo Liberto y demás familia.

Por los compañeros del SOV de Perpignan
CNT-AIT

Sin comentarios...

Otra ley contra la educación

En el 2005 la Iglesia ha recibido una financiación del estado (de los ciudadanos) de 141 millones de euros y para el 2006 la cantidad será incrementada a 144 millones.
El estado también abona a 15.000 profesores de religión católica, 100 profesores de religión evangélica y 36 de la islámica. El coste ascienda a 517 millones de euros. También subvenciona a casi 4.000 colegios concertados, de los cuales 1.860 son católicos.
Comentario: En España debería aplicarse la enseñanza totalmente laica, puesto que hay la separación de la Iglesia. No se comprende como un gobierno que se dice socialista no aplique lo que las leyes aprobaron.
P. L.
(Fte: Tierra y Libertad enero 2006)
Puntos y comas

Acracia
es igual a
Ecología

A.E.N.
de CeNiT nº 978 de 7 de marzo

Rincón poético

Inmigración
del pájaro negro

El pájaro negro
que viene de lejos
y posa bajo la luna.

Se va inmigrando
en busca de la espiga
del sol,
de la arena de los ríos.
En el cansancio del viaje
se queja de tristes sombras,
de todos los vientos,
de la lluvia, de las montañas,
de las noches inseguras,
de sus propios gritos,
cuchillos de aire
hiriendo el espacio.

Todavía paso mi vida
como pájaro negro,
inmigrante de ida y vuelta.
Pero, quien me daría
poder descansar…

Teresinka PEREIRA
de CeNiT nº 978 de 7 de marzo

Dichos y hechos

El darwinismo es una teoría biológica expuesta en el famoso libro "Del origen de las especies" que publicó el 24 de noviembre de 1859 el naturalista y fisiólogo Charles Robert Darwin sobre la evolución de las especies, según la cual, los diversos seres vivos actuales son el fruto de una selección natural debida a la lucha por la existencia y a la transmissión de los caracteres por la herencia que descarta por su condición superflua toda intervención sobre natural en la creación del mundo.
Más de un siglo después y a pesar de el desarrollo de la genética y de los nuevos descubrimientos en paleontología que han permitido afirmar y completar la teoria, el debate perdura, lo que no deja de ser sorprendente.
Desde el principio, Darwin fue combatido por los creacionistas, o partidarios del creador, refiriéndose a Dios, cuya teoría consiste en tomar al pie de la letra los textos bíblicos, y particularmente la génesis, que relata los principios del mundo y las orígines de la humanidad : Dios habrá creado los cielos y la tierra en seis días. La tierra tendrá entre 6.000 y 12.000 años según las fuentes, y bajo este punto de vista, todos los humanos descienden de Adán y Eva, y los animales de una pareja única por especie, en cuanto a la idea de evolución transespecies está despediadamente rechazada.
Los años 20 marcaron el triunfo del creacionismo. Varios Estados americanos impusieron su enseñanza en las escuelas. En 1925 (año en que nació un servidor) tuvo lugar el famoso "proceso del mono", en el que un maestro, acusado de haber enseñado la teoría de la evolución, fue condenado.
Pero en 1968 la corte suprema americana declara inconstitucional toda ley tendente a excluir la teoría de la evolución de los programas escolares, con el motivo que tal decisión atentaba el principio de la separación de las Iglesias y del Estado.
Los creacionistas no se dan por vencidos. Con el objeto de contornear esta sentencia, buscan a consolidar su teoría sobre fundamentos científicos. Otra vez la Corte suprema llamada a pronunciarse sobre esta "ciencia" le reprocha de nuevo el subterfugio religioso y confirma la prohibición de su enseñanza.
Se continua insistiendo a través de una forma más sofisticada. Si sus partidarios, haciendo un esfuerzo, admiten la idea que la tierra es vieja de varios miles de millones de años, estiman no obstante, que la selección natural no es suficiente para explicar la complejidad del reino viviente: para ellos solo puede tratarse del trabajo de un ser superior. Esta teoría, denunciada por eminentes científicos, ha recibido recientemente un resfuerzo de peso. Para atraerse la simpatía de los conservadores cristianos, George W. Bush ha estimado oportuno, que las dos escuelas deberían ser explicadas a los niños. En numerosos estados se han dado precisiones indicando que el evolucionismo no es otra cosa que una simple teoría.
En la actualidad una mayoría de americanos se inclinan en favor de las religiones y de George W. Bush, más bien que del lado de los científicos. Según un reciente sondeo, 53% estiman que la especie humana ha sido creada por Dios, como está escrito en la Génesis.
Todo ello es más que suficiente para hacernos una idea del estado en el que se encuentra la cultura y la enseñanza científica en EE. UU.
por S.Canto
de CeNiT nº 978 de 7 de marzo

Buzón de CeNiT

A UN GRAN AMIGO

Me sugiere decirte, amigo mío, y por tal me dirijo a tí, para manifestarte este placer que como maestro voy aprendiendo mucho de tí, de tus hechos, leyendo tu libro, cual para mí no deja de ser un maestro, un profesor, porque tu forma de hacerlo así lo comprueba.
Me comunicas haber dejado por voluntad propia la dirección del paladín "CeNiT". Yo que nunca tuve escuela y solamente mi forma de expresión, por ser un autodidacta, -sí eso es-, he aprendido todo lo que sé por esfuerzo propio, y me contento de haber llegado a esta noción después de haber sido lo que fui siempre; un ser humano sin escuela, "maltratando" las letras.
Me será grato, entonces, de mantener las buenas relaciones amistosas, como los buenos compañeros del anarcosindicalismo y como lo fue siempre y continuará siéndolo. Con la esperanza que tu salud sea completa, vuelvo a repetir que dejaste de ser el redactor de "CeNiT", y deseo que descanses, otro lo hará.
Y doy fin a estas letras, deseándote calma, mucha calma, cuídate mucho y que el resto de tu vida lo vivas tranquilo; tus 85 años te lo piden…
Juan Claramunt Vilamajo
de CeNiT nº 978 de 7 de marzo

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A la redacción del "CeNiT"

Estimados compañeros, ¡salud!
Por el acta del pleno regional de comarcales del 14 de enero nos enteramos del ofrecimiento de vuestra parte, aceptado por el pleno, que Zona Norte tiene la toma de la redacción de CeNiT, reemplazando al compañero Félix como director del CeNiT, y que por falta de salud demisiona. él desempeñó este cargo durante varios años con seriedad, responsabilidad y respecto, hasta el día de su demisión.
Nuestros mayores deseos serán que tengáis suerte y acierto en vuestra tarea por el bien de nuestro paladín CeNiT y el Exilio confederal, que pueda llegar lo más lejos que sea posible.
Solicitandoos buena salud y buena entente.
Cordialmente
J. Fortea
de CeNiT nº 978 de 7 de marzo