CENIT portavoz de la regional exterior de la cnt-ait

"SI CADA REFUGIADO ESPAÑOL NARRASE SIMPLEMENTE LO QUE HA VIVIDO, SE LEVANTARÍA EL MÁS EXTRAORDINARIO Y CONMOVEDOR DE LOS MONUMENTOS HUMANOS" FEDERICA MONTSENY, 1978

16 marzo, 2006

Combat sans trêve contre le CPE!

¡COMBATE SIN TREGUA CONTRA EL CPE!

CNT santé social 42
SAMEDI 18 MARS:
LA LUTTE CONTRE LE CPE CONTINUE :
TOUS ET TOUTES DANS LA RUE
Syndicats, partis politiques, étudiant(e)s, parents d’élèves,
enseignant(e)s, salarié(e)s
C’est le droit du travail que le gouvernement est en train de découper,
tranche d’âge par tranche d’âge.
Ce sinistre projet Villepin vise à anéantir les quelques protections
sociales dont bénéficient encore les salarié(e)s.
Et ailleurs, comment ça se passe ?
La commission européenne note que la majorité des pays membres enregistre
une détérioration de la situation professionnelle des jeunes, ces
dernières années.
1) au Royaume Uni, le système favorise les
jeunes les plus qualifié(e)s au détriment des
autres, orienté(e)s vers de nombreux petits boulots mal rémunérés.
2) En Espagne, les CDD concernent un(e)
salarié(e) sur 3 et encore plus chez les jeunes !
Avec, de plus, trop de jeunes diplômé(e)s qui vivent avec à peine 1000
euros mensuel.
3) Le Danemark, lui, lutte contre le chômage en
permettant aux patrons de licencier à tour
de bras, rapidement et sans contrainte.
MAIS en contrepartie les licencié(e)s sont indemnisé(e)s jusqu’à 90 % de
leur salaire pendant 4 ans (en France, ils ne touchent plus que 50 % au
bout de 2 ans).
MAIS aussi au Danemark 85 % des salarié(e)s es PME sont syndiqué(e)s
contre 8% en France…
qui dit bonjour au CPE dit adieu au CDI
c’est toi qui travaille, c’est toi qui décide
dernière heure- última hora- dernière heure- última hora-
Lyon le 16 mars,
La CNT-FTE se félicite de la mobilisation du 16 mars, avec 500 000 personnes dans les rues de France, les étudiants ainsi que les travailleurs en grève démontrent que la mobilisation contre le CPEs’amplifie. Face à ça le gouvernement choisit une nouvelle fois la matraque en multipliant les provocations dans les villes mobilisées, c’est le cas à Rennes, Paris ou encore Lyon où les déploiements policiers n’avaient d’autre but que d’affirmer la fermeté d’un gouvernement qui cherchent à compenser sa faiblesse par le coup de force. C’est dans la même logique que des officines de droite (syndicats étudiants de droite, groupuscule d’extrême droite …) interviennent plus ou moins violement dans les unviersités mobilisées. Si ceci n’était pas suffisant, les syndicats de policiers déplorent que les autorités aient donné des consignes de souplesse. Sarkozy a réagi rapidement par une nouvelle provocation affirmant qu’il ne pouvait assurer qu’il n’y aurait pas de bavures policières aujourd’hui. Il est donc clair que le gouvernement joue la stratégie de la tension. Dans cette situation nous resterons forts, unis et déterminés à étendre notre action au delà du 18 mars. Le tout sécuritaire ne nous fera pas taire.
Le secrétariat fédéral.