Le combat syndicaliste nº 300, octobre 2005
ÉDITORIAL
Début 2004, la loi sur le dialogue social portait un coup redoutable aux droits des travailleurs en remettant en cause le principe de faveur. Puis, à l ´autommele rapport Virville a prôné une nouvelle forme de contrat de travail qui, pour les salariés, aurait les désavantages du CDD et ceux du CDI. Début 2005, Laurence Parisot, candidate à la présidence du Medef, indiquait sa cible si elle était élue: le Code du travail.En août dernier, les ordonnances Villepin instaruraient, entre autres, le Contrat nouvelle embauche. En étendant à deux ans la durée de la période d´essai, c´est sa nature mêmee que es modifiée: elle ne sert plus à vérifier que le nouves embauché convient au poste, mais bien à géneraliser cette période de non-droit durant laquelle le salarié peut être licencié à tout moment, pour un motif légal ou illégal, sans que le patron ait à se justifier et sans qu´il soit possible de contester le licenciement.Nous assistons à la liquidation des droits des travalleurs, tels qu´ils avaient été acquis depuis le milieu du XIXe siècle par les luttes des classes laborieuses, alors même qu´elles étaient réduites à une miséres effroyable. Au nom de la modernité, les capitalistes veulent réactualiser l´ideologie du libéralisme économique inventée... au XVIIIe siècle.Dans un contexte de rapport de force apparemment en faveur du patronat, il est vital d´impulser une large mobilisation de classe pour défendre nos droits.Car il faut que la peur change de camp. Une grande part de la force de nos ennemis tient à la croyance en leur toute puissance qu´ils nous ont inculquée. Les récents événements montrent que la panique peut les saisir aussi dès que les mobilisations dépassent le cadre routinier et institutionel.Les victoires, certes limitées et partielles dont rend compte ce numéro du Combat Syndicaliste doivent ouvrir la voie à de nouvelles initiatives.L´arrière-plan idéologique que dévoilent les politiques répressives à l´égard des étrangers sans-papiers et les références à un improbable "droit de sang" est suffisamment inquiétant pour qu´il ne soit laissé aucun répit au patronat et à un État réduit à n´en être que le second couteau.Plus que jamais, l´action syndicale est à l´ordre du jour.
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