CENIT portavoz de la regional exterior de la cnt-ait

"SI CADA REFUGIADO ESPAÑOL NARRASE SIMPLEMENTE LO QUE HA VIVIDO, SE LEVANTARÍA EL MÁS EXTRAORDINARIO Y CONMOVEDOR DE LOS MONUMENTOS HUMANOS" FEDERICA MONTSENY, 1978

17 marzo, 2006

Lutte continue contre le CPE- Lucha continua contre el CPE


Paris, le 16 mars 2006 :
Contre le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances"
Face à la violence de l'Etat et du patronat : la grève !
500 000 personnes jeudi 16 mars dans les rues de France : les étudiants ainsi que les travailleurs en grève démontrent que la mobilisation contre le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances" s’amplifie.Partout, le nombre des universités mobilisées, bloquées et en grève reconductible augmente. Cela concerne aujourd'hui plus des trois quarts des universités. Les lycéen-nes ont désormais rejoint la mobilisation et se coordonnent. Dominique de Villepin l'avait prédit : la "loi pour l'égalité des chances" ne faisait que préfigurer les attaques à venir contre le Code du Travail. Le mouvement de grève, en s'étendant, démontre que le ministre a été entendu au-delà de ses espérances par une jeunesse soucieuse de son avenir, qui ne se résigne pas ni ne renonce à l'action collective.Face à cela, le gouvernement choisit la matraque et les provocations : des interpellations de manifestants ont lieu quotidiennement et les déploiements policiers, notamment à Rennes, Paris ou Lyon révèlent les difficultés du gouvernement à imposer sa politique autrement que par le coup de force. Des officines de droite (syndicats étudiants de droite, groupuscules d’extrême droite…) interviennent plus ou moins violemment dans les universités mobilisées cependant que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, réagit par une nouvelle provocation en affirmant "qu’il ne pouvait assurer qu’il n’y aurait pas de bavures policières aujourd’hui". Attitude totalement irresponsable de la part du premier responsable de la police. Il est clair que le gouvernement joue la stratégie de la tension. Dans cette situation nous devons rester unis et déterminés dans la grève, meilleur rempart contre la répression, les violences policières ou les manoeuvres droitières.
Le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances" doivent être abrogés.
Pour cela, la CNT appelle à manifester samedi 18 mars et à s'auto-organiser
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A PROPOS DU 18 MARS - TOUS A 15H PLACE DU CAPITOLE, 18 MARS A TOULOUSE
Nous prenons acte de l’appel a manifester des syndicats toulousains le Samedi 18 mars a 10h30 ... Déjà incapables de répondre comme il se doit aux agressions et aux provocations de de l’Etat et du Patronat, l’intersyndicale toulousaine se distingue maintenant par un choix d’horaire de « Grande manifestation « totalement déconnecté de l’actualité sociale.Comment ce choix a t il effectué et dans quelle Assemblée Générale ?Dans toutes les grandes villes de France les manifestations du 18 Mars devraient avoir lieu l’après midi, c’est un minimun par rapport aux enjeux du moment , c’est le samedi après midi que la jeunesse est dans les rues commerçantes et c’est a ce moment que des cortéges conséquents peuvent occuper les centres urbains pendant des heures.En faisant le choix du matin, c’est a dire en faisant moins que le service minimun, les dirigeants des syndicats toulousains montrent leur bonne volonté pour aider le pouvoir a gérer a la crise sociale.Les militants de la CNT-AIT se refusent évidemment a les suivre dans cette voie et ne participeront pas a la triste mascarade du matin. Ils seront par contre présents le 18 Mars a 15h place du CAPITOLE aux côtés des ouvriers sans papiers en lutte contre les lois fascistes .
NOUS INVITONS LA POPULATION A LES REJOINDRE POUR ELARGIR LES BASES DE LA RESISTANCE POPULAIRE ! !
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CNT-AIT Rouen : Ni CPE, ni récupérateurs !
Ce matin les récupérateurs du mouvement, qui ne se montrent qu'en AG pourtenter de s'approprier ce à quoi ils n'ont participé que de loin, lorsqu'ilsn'ont pas tenté de le saboter, ont tenté de faire élire un comité demobilisation (ou de grève, ou de coordination, ça restait assez flou) pourreprésenter le mvt à la coordination nationale. Après un débat entre lesétudiants de tous les UFR et des lycéens dans un amphi bondé, l'AG a rejetéen masse la représentation, la rigidification, la récupération du mvt qui sepasse très bien de gestionnaires et de petits-chefs.Les lycéens de Rouen Rive Droite ont bloquer leurs lycées, avec succès dansau moins trois établissements. Pas mal étaient présents à la fac (ce quileur a donné l'occasion de découvrir les joies de l'auto-réduction dans lestransports en commun) et ils ont eux aussi exprimé leur désir de ne pas êtreencadrés, leur refus de l'aile paternaliste que les orgas veulent étendreau-dessus d'eux. Cette après-midi manifestation avec à nouveau plusieurscortèges, hier le blocage de l'agglo était assez impressionnant... Un seulmot d'ordre : spontanéité ! En même temps il a été rappelé qu'il fallaitfaire bloc et ne pas laisser les flics faire des coups de filets ciblés.Nous ne laisserons pas nos camarades seuls face à la répression.
Ni CPE, ni récupération, vive l'auto-organisation du mouvement !