CENIT portavoz de la regional exterior de la cnt-ait

"SI CADA REFUGIADO ESPAÑOL NARRASE SIMPLEMENTE LO QUE HA VIVIDO, SE LEVANTARÍA EL MÁS EXTRAORDINARIO Y CONMOVEDOR DE LOS MONUMENTOS HUMANOS" FEDERICA MONTSENY, 1978

18 marzo, 2006

Journée décisive le mouvement anti-CPE


C' est parti, la manifestation a commencé à Paris samedi après-midi. En province, les manifestations ont commencé un peu plus tôt. A Lyon comme à Toulouse, les manifestants seraient plus de 20 000. A Poitiers, ils seraient entre 7 000 et 10 000. Plus de 160 rassemblements sont prévus dans la journée.
Le million, voir plus ! C'est la barrière que les organisateurs du mouvement anti-CPE espèrent dépasser samedi 18 mars lors de la journée de manifestation contre le projet du gouvernement.

Toute une génération refuse d’être sacrifiée
CPE . Dans toute la France, plusieurs centaines de milliers de jeunes, en majorité des étudiants et des lycéens, ont défilé contre le contrat de précarité
du gouvernement, en dépit des tentatives de provocation de la droite.
Le gouvernement n’est plus à une provocation près. Dos au mur, il ne peut compter que sur les débordements pour tenter de discréditer le mouvement qui s’amplifie contre le contrat première embauche (CPE). Hier, vers 16 h 30, les premiers manifestants arrivés à Sèvres-Babylone ont débouché sur un cul-de-sac. Ou plutôt une embuscade. Devant : des gardes mobiles derrière des grilles ; sur les côtés : des gardes mobiles et des policiers en civil ; derrière : des dizaines de milliers de jeunes - au total, la manifestation parisienne a rassemblé 120 000 personnes - qui affluent vers le point final du parcours. Difficile de faire pire pour éviter une dislocation dans le calme.