La grève, maintenant ! ¡La Huelga, ya!
Confédération Nationale du Travail
Bureau Confédéral
Secrétariat médias
Paris, le 19 mars 2006 :
contre le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances
contre le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances
"La grève, maintenant !
1 500 000 manifestants ont défilé samedi 18 mars dans les rues de France. Les étudiants, les lycéens, mais aussi de nombreux parents et salariés ont massivement fait entendre leur refus. Refus de la précarité, refus de l'injustice sociale, refus d'un avenir impossible. Face à ces manifestations d'une ampleur exceptionnelle, le gouvernement a fait savoir dès samedi soir qu'il restait inflexible. Il choisit de durcir encore le bras de fer qui s'est engagé depuis plus de six semaines avec la jeunesse. La démonstration est faite, depuis ce samedi 18 mars, que les salariés soutiennent le mouvement étudiant.Ce bras de fer s'accompagne d'une répression qui devient systématique ; à Paris, 185 interpellations jeudi 16 et 167 samedi 18 mars qui révèlent aussi l'attitude de plus en plus inquiétante des forces de police : violence des charges, dispersions musclées, qui ont conduit un manifestant de SUD PTT à l'hôpital, blessé et inconscient après avoir été sauvagement lynché à terre par une trentaine de CRS. La lutte doit continuer et s'étendre à l'image des centaines de sans-papiers, d'étudiants et de soutiens qui occupent depuis samedi 18 mars l'ancien service social d'aide aux émigrants (SSAE) 18 rue Auguste Perret à Paris 13è, pour le retrait de la circulaire et du projet de loi Sarkozy et de la "loi pour l'égalité des chances".Dans ce sens, la CNT attire l'attention des manifestants et des grévistes sur la nécessité de continuer à revendiquer le retrait du CPE, mais aussi du CNE et de la "loi pour l'égalité des chances", tel que revendiqué par la Cordination des étudiants, même si les centrales syndicales semblent polariser leur unité sur le retrait du seul CPE.
Enfin, des enjeux européens sont de nature à éclairer l'entêtement du gouvernement : la Suède prépare un contrat de travail avec une période d'essai de deux ans, quand l'Espagne en prépare un d'une période d'essai de quatre ans. Il est clair que le gouvernement veut passer en force et joue la stratégie de la tension. Pour mettre un frein à ces mesures réactionnaires, nous devons rester unis et déterminés dans la grève, qui reste aussi le meilleur rempart contre la répression, les violences policières ou les manoeuvres droitières. La CNT réitère son soutien total aux étudiants et aux lycéens qui ont su créer un rapport de force. Elle les appelle à renforcer leur mobilisation dans la grève, afin qu'elle gagne peu à peu les salariés.
Le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances" doivent être abrogés. Pour cela, la CNT appelle à s'auto-organiser au sein des AG d'étudiants et de salariés en prévision des journées de grèves à venir.
1 500 000 manifestants ont défilé samedi 18 mars dans les rues de France. Les étudiants, les lycéens, mais aussi de nombreux parents et salariés ont massivement fait entendre leur refus. Refus de la précarité, refus de l'injustice sociale, refus d'un avenir impossible. Face à ces manifestations d'une ampleur exceptionnelle, le gouvernement a fait savoir dès samedi soir qu'il restait inflexible. Il choisit de durcir encore le bras de fer qui s'est engagé depuis plus de six semaines avec la jeunesse. La démonstration est faite, depuis ce samedi 18 mars, que les salariés soutiennent le mouvement étudiant.Ce bras de fer s'accompagne d'une répression qui devient systématique ; à Paris, 185 interpellations jeudi 16 et 167 samedi 18 mars qui révèlent aussi l'attitude de plus en plus inquiétante des forces de police : violence des charges, dispersions musclées, qui ont conduit un manifestant de SUD PTT à l'hôpital, blessé et inconscient après avoir été sauvagement lynché à terre par une trentaine de CRS. La lutte doit continuer et s'étendre à l'image des centaines de sans-papiers, d'étudiants et de soutiens qui occupent depuis samedi 18 mars l'ancien service social d'aide aux émigrants (SSAE) 18 rue Auguste Perret à Paris 13è, pour le retrait de la circulaire et du projet de loi Sarkozy et de la "loi pour l'égalité des chances".Dans ce sens, la CNT attire l'attention des manifestants et des grévistes sur la nécessité de continuer à revendiquer le retrait du CPE, mais aussi du CNE et de la "loi pour l'égalité des chances", tel que revendiqué par la Cordination des étudiants, même si les centrales syndicales semblent polariser leur unité sur le retrait du seul CPE.
Enfin, des enjeux européens sont de nature à éclairer l'entêtement du gouvernement : la Suède prépare un contrat de travail avec une période d'essai de deux ans, quand l'Espagne en prépare un d'une période d'essai de quatre ans. Il est clair que le gouvernement veut passer en force et joue la stratégie de la tension. Pour mettre un frein à ces mesures réactionnaires, nous devons rester unis et déterminés dans la grève, qui reste aussi le meilleur rempart contre la répression, les violences policières ou les manoeuvres droitières. La CNT réitère son soutien total aux étudiants et aux lycéens qui ont su créer un rapport de force. Elle les appelle à renforcer leur mobilisation dans la grève, afin qu'elle gagne peu à peu les salariés.
Le CNE, le CPE et la "loi pour l'égalité des chances" doivent être abrogés. Pour cela, la CNT appelle à s'auto-organiser au sein des AG d'étudiants et de salariés en prévision des journées de grèves à venir.
1 Comments:
At 11:52 a. m., Anónimo said…
Faire, c´est le meilleur dire
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