LA VIOLENCE C’EST L’ETAT ET LA CAPITALISME !
LA VIOLENCE C’EST L’ETAT ET LA CAPITALISME ! SCÈNE DU RACISME ORDINAIRE EN BANLIEUE
dimanche 6 novembre 2005
dimanche 6 novembre 2005
27 octobre 2005, à Clichy, deux jeunes qui reviennent d’une par-tie de foot meurent à cause d’un contrôle de police. Ils ont pris peur. Pourquoi ? Parce que les contrôles de police dans les cités sont arbitraires, souvent violents, toujours humiliants et peuvent durer des heures, tout cela sans raison aucune. Zyad (17 ans) et Banou (15 ans) n’ont pas voulu subir cela. Ils en sont morts. Ils ont été immédiatement diffamés par le pouvoir et les médias qui ont mon-tré dans cette affaire, une fois de plus, qu’ils mentent en permanence.
Maintenant, politiciens et médias nous abreuvent sur la violen-ce dans les quartiers populaires. Mais où est la violence ?
La véritable violence, c’est les licenciements massifs qui réduisent les travailleurs à la misère. La violence, c’est la hausse incessante des loyers. C’est le coût de la vie qui nous empêche de satisfaire nos besoins les plus élémentaires (prix du gaz...). La violence, c’est les expulsions de femmes et d’enfants de leur logement. C’est quand la police vient dans les écoles embarquer des enfants "sans-papiers". La violence, c’est l’oppression étatique et économique.
Dans la situation de crise, de misère économique et sociale, d’oppression étatique qui nous excède tous, les jeunes qui se sont révoltés peuvent être l’étincelle pour une remise en question plus globale de cette société fondamentalement injuste. Il est grand temps de nous attaquer aux véritables causes de la violence que nous subissons. Partout, il faut élargir solidairement la lutte. Organisons, là où c’est possible, des rencontres, des manifesta-tions, des grèves contre la violence de l’Etat et du capital.
CNT-AIT
7 rue St Rémésy 31000 Toulouse
05 61 52 86 48
QUI SEME LA MISERE, RECOLTE LA COLERE
dimanche 6 novembre 2005
Oui la vie dans les cités c’est la violence au quotidien :
la violence de se voir refuser tout emploi alors qu’on a tous les diplômes nécessaires mais pas le bon profil ;
la violence de devoir enchainer mission d’intérim sur petits boulot, travail d’esclave payé des miettes ;
la violence d’être déjà en échec scolaire avant même d’avoir commencé ses études ;
la violence de s’entasser dans des taudis parce qu’il n’y a pas de logements ;
la violence d’un société où les femmes sont réduites à la putain porno ou à la maman cloitrée ;
la violence des brimades policières quotidiennes ;
la violence d’une société hypocrite qui ne laisse le choix qu’entre le communautarisme et la schizophrénie
Ce ne sont pas les "jeunes" qui sont violents, mais c’est cette société. Les médias, les hommes politiques, les acteurs sociaux nous disent qu’il faut leur redonner des repères. Mais lesquels ? Ceux de la loi du fric, de la compétition (et donc de l’exclusion), bref de la loi du plus fort ?
Ces jeunes, ce sont nos voisins, nos enfants, nos soeurs et frères. Ils ont raison de se révolter, de refuser de continuer à encaisser sans rien dire. Certes on peut toujours discuter des méthodes, mais il ne faut pas non plus oublier les manipulations et les provocations policières !
La révolte, c’est ce qui reste à ceux qui n’ont rien. C’est la dignité de celles etc eux qui refusent la résignation !
Mais pour ne pas rester sans lendemain, une fois la pression retombée, cette révolte doit s’organiser, se structurer. Devenir d’abord Résistance, car aujourd’hui l’ennemi est fort et puissant, puis mûrir et se transformer en Révolution. Car seul un changement radical de société pourra enfin en finir avec les injustices causes de nos problèmes actuels.
contact@cnt-ait.info
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