Le Combat Syndicaliste nº 301, novembre 2005
EDITORIAL
Oui! Vent de révolte! Insensiblement, nous sommes passes d´une époque d´accablement et de renoncement à un état intermédiaire, morose encore, mais déjà agressif.
Les “mouvements sociaux”, comme on dit pudiquement, ont désormais, une pugnacité que l´on ne leur connaissait plus. Qu´on en juge par des grèves que se porlongent sur plusieurs semaines, par des conflits où se met en pratique l´action directe, la réappropiation de l´outil de travail, l´indifférence aux rodomontades des autorités.
Même la logique des appareils bureaucratiques syndicaux est mise en échec: de plus enplus souvent, les salariés imposent leur vision des événements à leurs orgqnisations traditionelles. Et si celles-ci renâclent, pas de problème, on fait sans elles, en passant à la CNT, par exemple. L´entrevue avec les employé(e)s de Penauille-Lyon que nous publions dans ce numéro est à cet égard significative.
Du coup, en face, du côte des patrons et du gouvernement, sans trop la laisser paraître, une trouille diffuse s ´est installée. Comment expliquer, sinon, l ´envoie du GIGN contre des grévistes, dans un centre de tri ou sur un bateau? Il s´agit bien d´actions de prévention: impressioner, intimider, de peur que la colère déborde.
C´est dans la même logique que s´inscrivent les rafles, de plus en plus fréquentess et de plus en plus spectaculaires, que sont lancées contre les inmigrés, les sans-papiers, les pauvres. Les recettes les plus éculées de l´extrême droite sont remisés au goût du jour par l´homme de la rupture au Karcher et ses afidés. Mais là encore, la risposte est quelquefois inattendue: les interventions policières virent à l´émeute et leur résultat diamétralement opposé à ce qui abatí été programmé. C´est d´autant plus vrai que, mondalisarion aidant, les pays riches, ces temples de la consommation libérale, sont non seulement minés par les pauvres du dedans mais cernés par les pauvres du dehors. Du coup se trouve réactualisée cette grande invention américaine: le fil de fer barbelé.
Bien des étapes restent à franchir pour freiner et vaincre le sustème que nous exploite et nous asservit, bien sûr. Mais si le vent de révolte ne fléchit pas, s´il devient joyeux, tout sera possible.
Et aussi…
Oui! Vent de révolte! Insensiblement, nous sommes passes d´une époque d´accablement et de renoncement à un état intermédiaire, morose encore, mais déjà agressif.
Les “mouvements sociaux”, comme on dit pudiquement, ont désormais, une pugnacité que l´on ne leur connaissait plus. Qu´on en juge par des grèves que se porlongent sur plusieurs semaines, par des conflits où se met en pratique l´action directe, la réappropiation de l´outil de travail, l´indifférence aux rodomontades des autorités.
Même la logique des appareils bureaucratiques syndicaux est mise en échec: de plus enplus souvent, les salariés imposent leur vision des événements à leurs orgqnisations traditionelles. Et si celles-ci renâclent, pas de problème, on fait sans elles, en passant à la CNT, par exemple. L´entrevue avec les employé(e)s de Penauille-Lyon que nous publions dans ce numéro est à cet égard significative.
Du coup, en face, du côte des patrons et du gouvernement, sans trop la laisser paraître, une trouille diffuse s ´est installée. Comment expliquer, sinon, l ´envoie du GIGN contre des grévistes, dans un centre de tri ou sur un bateau? Il s´agit bien d´actions de prévention: impressioner, intimider, de peur que la colère déborde.
C´est dans la même logique que s´inscrivent les rafles, de plus en plus fréquentess et de plus en plus spectaculaires, que sont lancées contre les inmigrés, les sans-papiers, les pauvres. Les recettes les plus éculées de l´extrême droite sont remisés au goût du jour par l´homme de la rupture au Karcher et ses afidés. Mais là encore, la risposte est quelquefois inattendue: les interventions policières virent à l´émeute et leur résultat diamétralement opposé à ce qui abatí été programmé. C´est d´autant plus vrai que, mondalisarion aidant, les pays riches, ces temples de la consommation libérale, sont non seulement minés par les pauvres du dedans mais cernés par les pauvres du dehors. Du coup se trouve réactualisée cette grande invention américaine: le fil de fer barbelé.
Bien des étapes restent à franchir pour freiner et vaincre le sustème que nous exploite et nous asservit, bien sûr. Mais si le vent de révolte ne fléchit pas, s´il devient joyeux, tout sera possible.
Et aussi…
Autres livres, autre futur…
Les travailleur(se)s de Penauille se racontent
La CNT dans le nettoyage
Un patron vraiment très “créatif”…
Résister a la loi Fillon
Monoprix: acharnement antisindical
Chroniques de la violence quotidienne
L´ordinaire du “35 bis”…
La honte!!!
OGM : Fauchage, égale lutte anticapitaliste
Chili : La lutte pour la reconstruction d´un peuple
Melilla : Africains morts et Europe barbelée
Mali : Pour la dignité et contre l´indifférence
Un local à Argenteuil
Des outils pour s´exprimer librement…
Résistance : une nécessité urgente
Où contacter la CNT...
CNT- 69 : 20 ans de combat!
Abonnez vous! Combat Syndicaliste, BP 38- 94601 Choisy-le-Roi CEDEX FRANCE
RETROUVAILLES
SUR LES TRACES DE NOS ENFANTS NOUS IRONS
JUSQU´ AUX BARBELÉS DE LA HONTE NOUS IRONS
ET NOUS LE RETROUVERONS
SUR LES TRACES DE NOS ENFANTS, NOUS IRONS
CONTRE NOTRE SEIN, NOUS LES TIENDRONS
MORTS OU VIVANTS
COUMBA
1 Comments:
At 7:57 p. m., Anónimo said…
ce que je cherchais, merci
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