CENIT portavoz de la regional exterior de la cnt-ait

"SI CADA REFUGIADO ESPAÑOL NARRASE SIMPLEMENTE LO QUE HA VIVIDO, SE LEVANTARÍA EL MÁS EXTRAORDINARIO Y CONMOVEDOR DE LOS MONUMENTOS HUMANOS" FEDERICA MONTSENY, 1978

10 noviembre, 2005

Quién siembra la miseria recoge la ira...


DESOBEISSANCE ! RESISTANCE !
jeudi 10 novembre 2005
CONTRE LE TOTALITARISME, DESOBEISSANCE CIVILE MASSIVE !
Il y a quelques jours l’Etat déclarait illégale la grève des transports marseillais.
Mardi 8 novembre il décrète l’Etat d’urgence.
Devant les revendications des salariés, devant la colère des populations de banlieues, l’Etat ne se soucie pas de satisfaire les aspirations légitimes des ouvriers et des jeunes, il défend le capitalisme.
Quand personne ne croit plus aux promesses des politiciens et aux mensonges des médias, quand les matraques et les prisons sont insuffisantes à maintenir l’ordre des marchands de misère et de mort, quand tout cela ne suffit pas se dresse alors le spectre du totalitarisme.
La mascarade du vote Chirac, soit disant rempart contre le fascisme, trouve maintenant sa conclusion.
Ce que nous n’avons pas su faire en 2002, ne pas voter et lutter, il nous faudra le faire en 2005.
La défense de la liberté et de la dignité humaine sont trop importantes pour la laisser aux politiciens.
DESOBEISSANCE !
RESISTANCE !
Des militants anarcho-syndicalistes de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT)
Lyon, le 8 novembre
Couvre-feux, remise en cause du collège unique REVOLTANT !
Face à la révolte des jeunes issus des classes populaires, le gouvernementpoursuit dans la surenchère sécuritaire et policière.Nous savons tous que cette révolte est le fruit d’une importantedégradation sociale orchestrée par les gouvernements successifs, etconcentrée dans les banlieues, depuis de nombreuses années : chômagemassif, accroissement inexorable de la précarité, appauvrissement d’unepart toujours plus grande de la population, conditions de logementsdégradées, violences policières à répétition couvertespar l’Etat.Qu’offrent ces politiques successives aux jeunes ? Du mépris et undéterminisme social que l’école seule n’a pas les moyens d’enrayer. Comble du mépris et de l’ironie, la réponse principale faite à ces jeunesest une loi de 1955 utilisée pendant la guerre d’Algérie. Le gouvernementdit faire appel à cette loi pour utiliser une de ses dispositions :l’imposition de couvre-feux qui sont une véritable atteinte aux libertésindividuelles. Plus inquiétant encore des dispositions de cette loipermette d’accroître les pouvoirs de la police et des préfets(perquisition la nuit, interdiction de réunions, de soirées ….)De plus les déclarations de Villepin sur l’école , au lieu d’êtreporteuses d’espoir pour ces jeunes, deviennent un prétexte pour appliquerles aspects les plus rétrogrades de la loi Fillon, déjà unanimementrejetée par l’ensemble de la communauté éducative. En souhaitant instaurerl’apprentissage dés 14 ans, le gouvernement veut revenir sur l’obligationde scolarisation de tous les jeunes jusqu’à 16 ans, ceci s’accompagnantinévitablement de la fin du collège unique et de la casse du code dutravail qui interdit l’emploi de jeunes de moins de 16 ans. Le collègeunique, loin de bénéficier des moyens à la hauteur de ses projets, al’ambition de tenter d’enrayer le déterminisme social et de faire accédertous les jeunes à un même niveau de culture.Le premier ministre reconnaît également que les baisses importantesd’aides aux associations a été une erreur et souhaite la corriger. Outreque ces promesses doivent être suivies d’effets, les choix de sociétéfaits actuellement doivent être revus : il faut cesser de brader lesservices publics dont les populations défavorisées sont les premièresbénéficiaires, de précariser davantage le travail comme c’est le cas avecle contrat nouvelle embauche, et de radier toujours plus de chômeurs.Ce n’est pas la « gauche actuelle », en proposant d’incantatoires «soirées d’espoir » qui a la volonté de faire changer les choses. Dans nosécoles, et pour les parents d’élèves, la CNT-FTE, continuera de militerpour un changement radical de société et en attendant se battra pour plusde justice, des emplois stables, des salaires décents, des horaireshumains pour les parents, des logements convenables, la fin d'unquadrillage policier contre-productif, des services sociaux à la hauteurdes besoins, et une école réellement émancipatrice.
Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE