Le Combat Syndicaliste - février 2006
ÉDITORIAL
L´annonce d´une nouvelle série de mesures antisociales par le premier ministre marque une soumission accrue du gouvernement aux exigences du Medef.
L´élargissement du contrat nouvelle embauche aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans represente une nouvelle attaque frontale contre la protection des travailleurs dans l´entreprise.
Mais c´est aussi une classe d´âge, les jeunes de moins de 26 ans, qui est considerée comme étant de seconde zone. Déjà, les ordonnances Villepin de cet été voulaient les faire sortir du calcul des effectifss des entreprises. Maintenant, le gouvernement, projette d´en faire des salariés jetables à tout moment, sans la protection du droit du travail contre le licenciement, pendant deuss ans après l´embauche, une éternité. Les employeurs bénéficieront de surcroît d´un abattement de charges sociales pendant trois ans, ce qui fragilisera encore davantage les régimes de protection sociale, la sécurité sociale, la protection contre le chômage...
En "contrapartie", Dominique de Villepin convède une allocation chômage de 460 euros par mois pendan deux mois aux jeunes qui se feront licencier entre 4 moir et 6 mois d´ancienneté: une misère qu´il ose appeller une "avancée sociale majeure"!
Au nombre des autres mesures avncées, pêle-mêles: l´encouragement du cumul travaill-retraite et du cumul de plusieurs emplois, l´encouragement de la formation en alternance qui satisfait les besoins immédiates de l´entreprise au détriment d´une formation initiale donnant des outils sur le long terme aux jeunes... Et la promesse d´une indemnité minimaliste après trois mois de stage: trés loin des exigences des stagiaires, et quie ne donne pas lieu à cotisations sociales!
Et Dominique de Villepin ose prétendre rompre avec "les logiques de partage du trvail qui ont échoué" depuis près de trente ans. Quel cynisme, alors que la seule mesure de partage depuis 1981, la loi sur les 35 heures, a été vidée de toute substance par l´UMP, tout en renforçant son volet sur la flexibilité! Quel cynisme quand les recettes qu´il propose sont celles appliquées depuis des décennies, au nom de la lutte conte le chômage:
- les exonérations de charges patronales sont passés de 1,7 milliards d´euros à 21.5 milliards de 1991 à 2004.
- le Code du travail se met toujours davantage au service des patrons (multiplicatons de sous-contrats, fin du principe de faveur, CNE...): faciliter l´embauche en facilitant le licenciement et l´explotation!
La CNT travaillera à mobiliser conrtre ces projets, avec ses syndicats, et ses sections universitaires et lycéenes. La seule luttee contre le chômage garante d´efficacité va dans la sens d´un partage du travail et d´un partage des richesses produites. L´accumulation des bénéfices aux mans de quelques privilégies et la précarisation du travail n´ont aucune chance d´améliorer la situation des travailleurs.
Comuniqué de l´Union Régional des Syndicats CNT d´Île-de-France
Abonnez-vous! Combat Syndicaliste -BP 38- 94601 Chisy-le-Roi-cedex
L´annonce d´une nouvelle série de mesures antisociales par le premier ministre marque une soumission accrue du gouvernement aux exigences du Medef.
L´élargissement du contrat nouvelle embauche aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans represente une nouvelle attaque frontale contre la protection des travailleurs dans l´entreprise.
Mais c´est aussi une classe d´âge, les jeunes de moins de 26 ans, qui est considerée comme étant de seconde zone. Déjà, les ordonnances Villepin de cet été voulaient les faire sortir du calcul des effectifss des entreprises. Maintenant, le gouvernement, projette d´en faire des salariés jetables à tout moment, sans la protection du droit du travail contre le licenciement, pendant deuss ans après l´embauche, une éternité. Les employeurs bénéficieront de surcroît d´un abattement de charges sociales pendant trois ans, ce qui fragilisera encore davantage les régimes de protection sociale, la sécurité sociale, la protection contre le chômage...
En "contrapartie", Dominique de Villepin convède une allocation chômage de 460 euros par mois pendan deux mois aux jeunes qui se feront licencier entre 4 moir et 6 mois d´ancienneté: une misère qu´il ose appeller une "avancée sociale majeure"!
Au nombre des autres mesures avncées, pêle-mêles: l´encouragement du cumul travaill-retraite et du cumul de plusieurs emplois, l´encouragement de la formation en alternance qui satisfait les besoins immédiates de l´entreprise au détriment d´une formation initiale donnant des outils sur le long terme aux jeunes... Et la promesse d´une indemnité minimaliste après trois mois de stage: trés loin des exigences des stagiaires, et quie ne donne pas lieu à cotisations sociales!
Et Dominique de Villepin ose prétendre rompre avec "les logiques de partage du trvail qui ont échoué" depuis près de trente ans. Quel cynisme, alors que la seule mesure de partage depuis 1981, la loi sur les 35 heures, a été vidée de toute substance par l´UMP, tout en renforçant son volet sur la flexibilité! Quel cynisme quand les recettes qu´il propose sont celles appliquées depuis des décennies, au nom de la lutte conte le chômage:
- les exonérations de charges patronales sont passés de 1,7 milliards d´euros à 21.5 milliards de 1991 à 2004.
- le Code du travail se met toujours davantage au service des patrons (multiplicatons de sous-contrats, fin du principe de faveur, CNE...): faciliter l´embauche en facilitant le licenciement et l´explotation!
La CNT travaillera à mobiliser conrtre ces projets, avec ses syndicats, et ses sections universitaires et lycéenes. La seule luttee contre le chômage garante d´efficacité va dans la sens d´un partage du travail et d´un partage des richesses produites. L´accumulation des bénéfices aux mans de quelques privilégies et la précarisation du travail n´ont aucune chance d´améliorer la situation des travailleurs.
Comuniqué de l´Union Régional des Syndicats CNT d´Île-de-France
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