¡PARA HACER RETROCEDER AL ESTADO Y A LA PATRONAL: SÓLO CONTAMOS CON NOSOTROS MISMOS!
Pour faire reculer l'Etat et le patronat, Ne comptons que sur nous même !
Voilà plusieurs semaines que nous avons engagé la lutte contre le CPE. De manifs en grève, chaque journée de lutte apporte une pierre à l'édifice de la riposte sociale. Déjà, le gouvernement vacille et commence à parler « d'aménagement » et de « retrait », tout en réprimant, en tabassant au besoin. L'issue est incertaine, mais, sur nos lieux de travail, d'étude, et sans nos quartiers, il nous faut continuer à nous organiser, à convaincre autour de nous et à accroître le rapport de force. Nous sommes nombreuses et nombreux dans la rue, mais si universités et lycées sont mobilisé-e-s, la mobilisation des travailleuses et travailleurs est encore timide.
Pourquoi cette faible mobilisation des travailleuses et travailleurs?
Parce que la répression patronale, dans le secteur privé, vise à intimider les salariés qui font grève, avec le chantage au licenciement. Parce que dans le public, il y a encore du chemin à faire pour que chacun et chacune se sente concerné : on a construit plus que jamais la division en faisant de la lutte contre le CPE une lutte de « jeunes » : le CPE n'est qu'une étape dans l'offensive patronale, qui, après le CNE et en attendant le Contrat de travail Unique (la même précarité pour tout le monde), vise à liquider le code du travail, à accroître les logiques d'exploitation déjà en oeuvre. Après les retraites, la sécu, l'appétit patronal est sans limite. Ces vautours nous volent déjà chaque jour le fruit de notre travail, cela ne leur suffit pas ! Face à une classe capitaliste bien organisée, disposant de puissants relais médiatiques, et d'un bras armée, l'état, les organisations de luttes ont souvent une attitude défaitiste. Les partis politiques ne visent qu'à se préparer une place au soleil aux prochaines échéance électorales. Les bureaucraties syndicales organisent le décalage entre les luttes (grève étudiante et lycéenne le 23, grève interpro le 28). Seuls quelques syndicats de lutte et sections syndicales de base, minoritaires, font réellement l'union avec les étudiants. Pourtant dans toutes les organisations syndicales, nombreuses et nombreux sont celles et ceux, qui, à la base veulent en découdre. La démoralisation, l'absence de perspective, les défaites accumulées faute de stratégie pèsent aussi durement sur les capacités de mobilisation collective. Il nous faut reconstruire un rapport de force à la base dans les entreprises. Cela n'a rien de facile, mais nous le pouvons, si nous le voulons, et si nous luttons ensemble. Chacun dans son coin, ça ne sert à rien, on perd. C'est tous ensemble qu'il faut lutter.
Voilà plusieurs semaines que nous avons engagé la lutte contre le CPE. De manifs en grève, chaque journée de lutte apporte une pierre à l'édifice de la riposte sociale. Déjà, le gouvernement vacille et commence à parler « d'aménagement » et de « retrait », tout en réprimant, en tabassant au besoin. L'issue est incertaine, mais, sur nos lieux de travail, d'étude, et sans nos quartiers, il nous faut continuer à nous organiser, à convaincre autour de nous et à accroître le rapport de force. Nous sommes nombreuses et nombreux dans la rue, mais si universités et lycées sont mobilisé-e-s, la mobilisation des travailleuses et travailleurs est encore timide.
Pourquoi cette faible mobilisation des travailleuses et travailleurs?
Parce que la répression patronale, dans le secteur privé, vise à intimider les salariés qui font grève, avec le chantage au licenciement. Parce que dans le public, il y a encore du chemin à faire pour que chacun et chacune se sente concerné : on a construit plus que jamais la division en faisant de la lutte contre le CPE une lutte de « jeunes » : le CPE n'est qu'une étape dans l'offensive patronale, qui, après le CNE et en attendant le Contrat de travail Unique (la même précarité pour tout le monde), vise à liquider le code du travail, à accroître les logiques d'exploitation déjà en oeuvre. Après les retraites, la sécu, l'appétit patronal est sans limite. Ces vautours nous volent déjà chaque jour le fruit de notre travail, cela ne leur suffit pas ! Face à une classe capitaliste bien organisée, disposant de puissants relais médiatiques, et d'un bras armée, l'état, les organisations de luttes ont souvent une attitude défaitiste. Les partis politiques ne visent qu'à se préparer une place au soleil aux prochaines échéance électorales. Les bureaucraties syndicales organisent le décalage entre les luttes (grève étudiante et lycéenne le 23, grève interpro le 28). Seuls quelques syndicats de lutte et sections syndicales de base, minoritaires, font réellement l'union avec les étudiants. Pourtant dans toutes les organisations syndicales, nombreuses et nombreux sont celles et ceux, qui, à la base veulent en découdre. La démoralisation, l'absence de perspective, les défaites accumulées faute de stratégie pèsent aussi durement sur les capacités de mobilisation collective. Il nous faut reconstruire un rapport de force à la base dans les entreprises. Cela n'a rien de facile, mais nous le pouvons, si nous le voulons, et si nous luttons ensemble. Chacun dans son coin, ça ne sert à rien, on perd. C'est tous ensemble qu'il faut lutter.
Comment gagner ?
Les luttes victorieuses du passé nous donnent quelques pistes : en reprenant nos affaires en main, en tapant là où ça fait mal : au portefeuille les patrons : la grève et sa généralisation interprofessionnelle, les blocages, la paralysie des transports, les occupations. Pour cela il nous faut intervenir dans nos syndicats, sur nos lieux de travail, de vie, d'étude. Ne pas laisser aux politiciens et aux bureaucrates l'organisation de la lutte. Confronter le discours dominant. Les patrons et l'Etat ne sont jamais autant nerveux que quand on passe de la bataille d'opinion à l'action directe sur l’appareil de production et sur les profits, des perspectives électorales à l'offensive dans la lutte des classes. Plus nous serons nombreuses et nombreux, plus nous ferons perdre du pognon aux requins de la finance, plus ils reculeront.
Et après ?
Quelle que soit l'issue du combat, la lutte ne doit pas s'arrêter là. Parce que leurs avancées sont faites de nos reculs. Parce que le CPE n'est qu'un stade de plus dans la précarité et l'exploitation. Parce que l'idée de l'égalité économique et sociale, n'a rien d'une utopie. Elle est la seule alternative à la barbarie capitaliste. Pas d'égalité réelle sans abolir le salariat, sans remettre en cause la division dominant-e/dominé-e, sans mettre à bas l'Etat et les patrons, sans partager les richesses, sans reprendre le contrôle des moyens de production et d'échange.
Pour cela, il nous faut nous organiser, pour faire face à l'isolement, dans les périodes difficiles. Dans les syndicats, dans les structures de lutte (coordinations, collectifs...), en mettant nos forces en commun, en se gardant des politiciens et des bureaucrates nous pouvons construire la riposte pour autogérer la société.
Toutes les dynamiques autogestionnaires construisent, ici et maintenant, les conditions d'une autre société, dans laquelle nous gérerions l'économie avec comme seul but la satisfaction de nos besoins.
Groupe de Seine Saint Denis
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