CENIT portavoz de la regional exterior de la cnt-ait

"SI CADA REFUGIADO ESPAÑOL NARRASE SIMPLEMENTE LO QUE HA VIVIDO, SE LEVANTARÍA EL MÁS EXTRAORDINARIO Y CONMOVEDOR DE LOS MONUMENTOS HUMANOS" FEDERICA MONTSENY, 1978

14 julio, 2006

La SKT deux fois dans le collimateur


“ Le 18 mai le siège du syndicat anarchosyndicaliste Confédération du Travail de Sibérie (SKT) a brûlé. Il était dans le centre d’Omsk dans un bâtiment construit il y a environ un siècle.
En plus de la SKT, l’immeuble abritait un club d’éleveur de chiens et plusieurs agences commerciales. L’incendie a commencé vers cinq heures du matin et s’est propagé principalement par le toit du bâtiment. Les pompiers sont arrivés vite, mais ils n’ont rien fait pendant une heure, au motif, selon eux, qu’il fallait d’abord couper le courant. Entre temps, le feu détruisait la moitié de l’immeuble.
À ce moment un membre de la SKT dormait dans le siège et a été témoin de l’inaction des pompiers. Selon lui, rien n’a été fait pour éteindre rapidement le feu. D’autant plus que la direction centrale des pompiers se trouve à proximité de l’immeuble incendié.
Actuellement on cherche à licencier avec force insistance un adhérent de la SKT, bien qu’il n’y ait aucune raison à cela. Le harcèlement a commencé après, de même que des membres de la FSB sont venus à la direction de “ V Gosti ” [un établissement hôtelier], pour expliquer la “ fausseté de l’anarchosyndicalisme ” ” (Avtonom, 20.05.06).
“ Le 21 mai près de l’entrée de “ Irkaza ”, des membres [de la sécurité] de l’usine ont essayé d’arrêter deux affiliés de la SKT un de Shlekhov [banlieue d’Irkoutsk] et un membre d’Action Directe d’Irkoutsk pour distribution de presse “ illégale ” (la publication Le travailleur de Shelekhov ).
À notre demande de savoir pour quelle raison la publication Le travailleur de Shelekhov est “ illégale ”, un des membres de la sécurité n’a pas su répondre et a essayé de contrôler nos affaires personnelles et de nous conduire au bureau de la sécurité, Nous étions dans l’enceinte de l’usine ”.
Des membres de la sécurité les ont conduit dans un local où ils ont été retenus, interrogés et menacés comme par des flics “ Fais gaffe on peut te mettre en taule et après ... le soir tous partent, je suis seul de garde avec ma matraque de caoutchouc ”
“ Si nous avons fait quelque chose d’illégal, appelez la milice. ”
“ Tu es un récidiviste, on t’a déjà pris à distribuer ton journal … Qui vous finance ?
Tout cela a duré trois heures, je devais être à mon travail à l’heure du déjeuner et l’un a été relâché à 17 h et l’autre à 18 h,
Visiblement, ils nous ont gardé aussi longtemps pour que la prochaine fois, on craigne une convocation chez les flics, des pressions sur le lieu de travail, etc. (Avtonom, 23.05.06)…
La CNT de France solidaire de la SKT
Suite à une annonce en portugais sur Ainfos du 24,05,06, consultation du site russe
http://www.avtonom.org (traduction et résumé de Frank, CNT 91)